Trump rencontre l’Emir Tamim : le Qatar enverra des forces de maintien de la paix à Gaza si nécessaire

Le président américain Donald Trump a rencontré samedi soir l'émir du Qatar et son Premier ministre lors de l'escale de son avion en route vers l'Asie.
L'émir du Qatar, Tamim ben Hamad Al Thani, et le Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Mohammed ben Abdulrahman Al Thani, sont montés à bord de l'avion "Air Force One" après son atterrissage à la base aérienne d'Al Udeid, qui abrite le quartier général régional de l'armée américaine et des milliers de soldats américains.
Trump a affirmé que le duo qatari avait joué un rôle crucial dans le processus de paix au Moyen-Orient, en référence à l'accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza.
Il a déclaré que "la paix doit être durable à Gaza", indiquant que la force de stabilité dans la région sera prête bientôt. Il a ajouté que "le Qatar enverra des forces de maintien de la paix à Gaza si nécessaire. Je pense que le cessez-le-feu à Gaza tiendra et j'espère que les parties respecteront ce sur quoi elles se sont mises".
Trump a souligné que "l'Arabie Saoudite, les Émirats, le Qatar, la Turquie, l'Indonésie et la Jordanie feront partie de la force de maintien de la stabilité à Gaza". Il a continué en disant : "Nous réalisons une véritable paix au Moyen-Orient, ce qui ne s'est pas produit depuis 3000 ans, et ce que nous avons accompli à Gaza est un grand succès".
Participait également à ces discussions le secrétaire d'État américain Marco Rubio, qui venait de rentrer de sa visite en Israël dans le cadre des efforts diplomatiques globaux déployés par Washington pour établir le fragile cessez-le-feu en vigueur depuis le 10 octobre dans la bande de Gaza.
Trump se rend en Asie pour la première fois depuis qu'il a pris ses fonctions en janvier, et il est prévu qu'il tienne deux sommets régionaux et des réunions avec le président chinois Xi Jinping et d'autres dirigeants.
L'émir du Qatar a accueilli cette semaine le président turc Recep Tayyip Erdoğan pour discuter des prochaines étapes délicates de l'accord, y compris la création d'une force de sécurité à Gaza et le sort du Hamas.
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