TUI ET THOMAS COOK accusés d’influencer les affaires étrangères de Belgique concernant la Tunisie

   TUI ET THOMAS COOK accusés d’influencer les affaires étrangères de Belgique concernant la Tunisie

 

Le journal électronique belge PAGTOUR spécialisé en tourisme a accusé les puissants tour-opérateurs TUI et Thomas Cook d’avoir été derrière la décision de la Belgique de déconseiller la destination Tunisie à ses ressortissants suite à la lâche opération terroriste de Sousse.  

Intitulé TUNISIE : « LORSQUE TUI ET THOMAS COOK INFLUENCENT LES AFFAIRES ÉTRANGÈRES DE Belgique » l’article de Michel Ghesquière a estimé que les décisions du Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères de Belgique, Didier Reynders sont influencé par les groupes économiques et les décisions prises à l’étranger.

L’article a ajouté dans ce sens : « Derrière des prises de positions semblant fermes et volontaristes, ce Ministre ne se limite souvent qu’à bégayer ce que d’autres lui disent de dire. Surtout, les intérêts économiques provenant de l’étranger.

Un vent favorable nous a permis de prendre connaissance d’un échange de mail entre Didier Reynders et une ONG qui se bat pour la démocratie en Tunisie.

Comme justificatif au boycott de la destination dans les Avis et conseils aux voyages émis par son ministère pour la Tunisie, il explique que cette décision a été réalisée « en concertation avec différents partenaires externes ainsi qu’avec le secteur touristique (Association of Belgian Tour Operators) »

Sachant qu’en ce qui concerne la Tunisie, les voyages réservés auprès de membres de l’ABTO, que Jetair (TUI) et Thomas Cook représentent 90 % en part de marché, un enfant de primaires pourrait dire que ces deux opérateurs ont, euphémisme, fortement influencé la position de l’ABTO.

Or force est de constater, que la politique de ces deux voyagistes est surtout de privilégier leurs intérêts commerciaux et non d’aider à la démocratie dans le pays. Ainsi, les deux groupes ont décidé d’annuler leurs vols vers la Tunisie jusqu’au 22 mars, pour ce qui est de TUI et au 13 février 2016 dans le cas de Thomas Cook.

En mettant ainsi en évidence la stratégie des deux groupes britanniques dont la stratégie en ce qui concerne les destinations dépend de décisions prises à Londres et à Hanovre, Didier Reynders semble oublier qu’il existe des professionnels belges du tourisme établis de longues dates en Tunisie et qui travaillent aussi bien dans entreprises hôtelières que des réceptifs. »

L’article a ajouté qu’en prenant ce genre de décision de boycott de la destination Tunisie, la Belgique cautionne en quelque sorte les groupements islamistes, ajoutant dans ce sens : « Ceux-ci sont tout heureux de voir les touristes déserter la destination, vu le boycott des deux grands groupes, et suivre les avis et conseils aux voyageurs de certains pays. Se faisant, le Ministre renforce la crise économique et chômage en Tunisie, ce qui est du pain béni, si l’on peut dire, pour les mouvements extrémistes. »

Voici le lien pour lire l’intégralité de l’article depuis la source, ainsi que la réponse du Vice-Premier Ministre et Ministre des Affaires étrangères Belge, Didier REYNDERS à l’ONG « Comité de Vigilance pour la démocratie en Tunisie » qui a appelé à la levée immédiate du boycott de la destination Tunisie :

 

 

 

http://www.pagtour.net/index.php?option=com_content&view=article&id=9073:tunisie-lorsque-tui-et-thomas-cook-influencent-les-affaires-etrangeres-de-belgique&catid=102&Itemid=258