Tunisie-Présidentielle 2009: Ali Chaouch parle des points 3, 4 et 5

Lors d'un forum de dialogue qu'il a animé, récemment, au siège de la campagne électorale, M. Ali Chaouch, ministre

des affaires sociales, de la solidarité et des tunisiens à l’étranger, a fait savoir que l’approche tunisienne qui inscrit l’amélioration des conditions de vie économique et sociale de la population parmi les droits fondamentaux du citoyen, trouve sa meilleure consécration dans les points su-mentionnés du programme électoral 200ç-2014 du président Ben Ali. L’action multiforme de l’Etat dans ce secteur concerne toutes les tranches d’âge et toutes les couches sociales.

En voici les deadlines de l’intervention du ministre :

La dimension sociale représente, depuis l'indépendance, une constante essentielle de la politique générale du pays. Cette orientation a été consolidée, sous la conduite du Président Ben Ali qui a opté pour une politique de développement global qui repose sur des constantes fondamentales dont essentiellement la corrélation entre les dimensions économique et sociale.

La Tunisie s’est engagée à gagner le pari du développement humain et n’a cessé d’œuvrer pour améliorer ses indicateurs, considérant  l’être humain comme étant le moteur, l’outil et la finalité de l’action de développement.

La Tunisie a opté pour une politique sociale qui repose sur une démarche tridimensionnelle ayant pour finalité le bien-être de l’individu, l’équilibre sociétal pour fondement et la solidarité nationale comme pilier. La solidarité étant en Tunisie un axe fondamental de la politique sociale du fait qu'elle contribue à enraciner les nobles valeurs d’entraide et de cohésion entre les différentes catégories sociales et à éliminer tous les aléas de l'exclusion et de la marginalisation.

La Tunisie consacre aux secteurs à caractère social plus de la moitié de son budget annuel et que les dépenses publiques dans les domaines de l'éducation, de la formation, de la santé, de la sécurité sociale et de la lutte contre la pauvreté constituent environ le 1/5ème du produit intérieur brut.

 

Cette orientation a abouti, à la faveur de l'adoption de politiques pertinentes, à des résultats positifs, dont notamment la réduction du taux de la pauvreté à moins de 3,8 %, l'élargissement de la classe moyenne à environ 80 % de la société et la généralisation de la couverture sociale pour atteindre 95 % de la population active.

Le secteur de la sécurité sociale occupe une place importante dans la politique sociale de la Tunisie étant donné qu’il constitue l’un des vecteurs du développement et un outil primordial non seulement pour la préservation des ressources humaines mais également pour la consolidation des valeurs de solidarité et d’entraide entre les générations et les différentes catégories socioprofessionnelles.

Depuis le changement, ce secteur a connu une forte impulsion qui s’est concrétisée à travers les différentes décisions et mesures prises et qui visent d’une part l’extension de la couverture sociale à l’ensemble de la population active et les catégories sociales et d’autre part l’amélioration des services rendus et le rapprochement des prestations octroyées aux assurés sociaux tout en veillant à la préservation des équilibres financiers des caisses de sécurité sociale en vue de garantir la pérennité du système et la capacité desdites caisses à honorer leurs engagements vis-à-vis des générations actuelles et futures.

Dans le cadre de la préoccupation constante accordée au domaine de la sécurité sociale, le président Ben Ali a fixé, dans son programme présidentiel pour la Tunisie de demain, l’objectif de réaliser un taux de couverture sociale de 95% à la fin de l’année 2009.
Le XIème plan du développement vise, quant à lui, la réalisation d’un taux de couverture sociale égal à 97% à l’horizon de 2011.
Il a également rappelé que la masse des transferts sociaux, dont bénéficient les divers secteurs sociaux se chiffre à 19% du PIB, faisant preuve de la complémentarité du modèle social et économique tunisien qui repose, selon le ministre, sur une vision prospective qui lui confère toutes les conditions de succès.

Les transferts sociaux constituent un des instruments les plus importants pour la concrétisation de la dimension sociale de la stratégie de développement, du fait de leur rôle déterminant dans le développement de l'esprit de solidarité et l’enracinement de ses valeurs ainsi que le renforcement des mécanismes d’entraide entre les différentes catégories sociales ainsi qu’au niveau de la promotion des ressources humaines et la réalisation de l’équilibre requis entre les impératifs de l'efficacité économique et les exigences du bien-être social.

La Tunisie a porté un intérêt particulier au dialogue social, comme pilier essentiel de la paix sociale. Dans ce cadre, les négociations sociales, avance-t-il, font partie intégrante des stratégies déployées pour améliorer les conditions de travail, négocier les augmentations salariales, organiser les relations professionnelles, concentrer l’intérêt sur le développement des ressources humaines, défendre les intérêts des différents partenaires sociaux, rapprocher les points de vue, prévenir et résoudre certains conflits sociaux et échanger sur les problématiques d’ordre stratégique telles que la productivité ou la compétitivité des entreprises tunisiennes.

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