Un conseil ministériel examine les premières orientations du cadre économique pour l’année 2026

Un conseil ministériel examine les premières orientations du cadre économique pour l’année 2026

Un conseil ministériel s’est tenu ce mardi 29 juillet, au Palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzari, pour examiner les premières orientations du cadre économique pour l’année 2026.

Selon un communiqué de la présidence du gouvernement, le conseil ministériel a examiné les principaux indicateurs de la situation économique actuelle ainsi que les grandes lignes du modèle de développement pour 2026, visant principalement à renforcer les fondements de l’État social tout en assurant la justice sociale, à travers un soutien accru aux catégories sociales vulnérables et à faibles revenus, en œuvrant à leur inclusion économique et à l’amélioration de leurs conditions de vie.

Le deuxième axe porte sur l’emploi et la réduction du chômage, notamment par l’ouverture de nouvelles perspectives de recrutement dans la fonction publique en 2026 et la régularisation de nombreuses situations administratives.

Le troisième indicateur concerne l’investissement dans le développement régional, sur la base des résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et interrégionaux, dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030.

Les autres priorités portent sur :

la relance de l’investissement public comme moteur de l’investissement privé,

le soutien aux entreprises citoyennes et aux petites et moyennes entreprises,

l’investissement dans les secteurs de la santé, du transport, de l’éducation,

la promotion des énergies renouvelables,

l’intégration de l’économie parallèle,

ainsi que la restructuration et la réforme des entreprises publiques.

Parmi les autres indicateurs figurent aussi :

le renouvellement du tissu industriel,

le développement de politiques industrielles orientées vers le marché intérieur ou africain,

l’élaboration d’un plan industriel intégrant l’innovation et les technologies modernes,

l’amélioration de la compétitivité économique,

le renforcement de l’environnement des affaires,

l’amélioration des infrastructures,

et la stimulation des secteurs de l’industrie, du commerce, du tourisme, du transport et des communications.

Le conseil a recommandé d’accélérer l’élaboration du projet du cadre économique pour 2026, en s’appuyant sur les données recueillies lors des consultations locales, régionales et interrégionales dans le cadre de la préparation du plan de développement 2026-2030, tout en veillant à maintenir l’équilibre entre croissance économique et justice sociale, et à assurer l’harmonisation du projet avec le plan de développement et la loi de finances 2026, dans le cadre de la mise en œuvre du programme économique et social de l’État.

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzari, a souligné en ouverture des travaux que le projet de cadre économique pour l’année prochaine constitue un axe fondamental de la mise en œuvre de la politique économique et sociale de l’État, de ses choix stratégiques et de ses priorités, dans le cadre de l’édification d’un nouveau modèle économique et social garantissant l’équilibre entre croissance et justice sociale, conformément à la vision du Président de la République.

Elle a précisé que le cadre économique constitue un document d’orientation, basé sur les résultats des travaux des conseils locaux, régionaux et interrégionaux, dans le cadre de l’élaboration du plan de développement 2026-2030. Il comprend les grandes hypothèses des équilibres économiques et sociaux, selon une approche équitable et intégrée, en vue de la transition vers une économie nationale productive et affranchie de la dépendance.

Elle a ajouté que le projet du cadre économique pour 2026 s’inscrit dans une nouvelle approche participative qui garantit la complémentarité et la cohérence entre ce projet, le budget de l’État pour 2026 et le plan de développement 2026-2030, basé sur une méthode ascendante partant du niveau local, puis régional, puis interrégional, jusqu’au niveau national, conformément à la vision du Président de la République. Cette approche rompt avec les conceptions et méthodes antérieures qui n’ont pas permis de réaliser l’équité et la justice.

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