Une réunion arabe à Tripoli largement boycottée et Najla Al-Mangoush fustige l'impuissance de la ligue

Une réunion arabe à Tripoli largement boycottée et Najla Al-Mangoush fustige l'impuissance de la ligue

La réunion des ministres des affaires étrangères à laquelle a appelé le gouvernement libyen, qui s’est tenue ce dimanche à Tripoli, avec la participation de l’envoyé des Nations Unies, Abdoulaye Bathily, a été largement boycottée par la plupart des pays membres de la Ligue des Etats arabes. Même le secrétaire général de la ligue Ahmed Aboul-Gheit n’a pas pris part à cette rencontre.

Sur 22 membres de l’organisation, seuls cinq pays ont délégué leurs ministres des Affaires étrangères. Il s’agit de l’Algérie, du Soudan, de la Tunisie, de la Palestine et des Comores.

Les autres dont notamment 'Égypte, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et les pays du Golfe ses ont fait représentés par leurs ambassadeurs accrédités en Libye.

Ouvrant la réunion, la ministre libyenne Najla Al-Mangoush, a appelé les États arabes à soutenir les efforts de l'ONU pour la tenue d’élections dans le pays.

"La Libye insiste pour exercer pleinement ses droits au sein de la Ligue arabe", a déclaré Al-Mangoush, rejetant ce qu'elle a appelé "la politisation des règles de fonctionnement" de la ligue panarabe.

La cheffe de la diplomatie libyenne a appelé la Ligue des Etats arabes à soutenir les efforts visant à activer le rôle de la mission de l'ONU en Libye "pour créer une atmosphère favorable à la tenue des élections et à la conclusion pacifique des périodes de transition."

Réagissant au boycott, Al-Mangoush s’est fendue d’un tweet pour fustiger l’impuissance de la Ligue des Etas arabes à concrétiser la moindre solidarité arabe avec son pays à  l’intérieur de sa capitale.

 

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