Viol d'une étudiante dans un hôtel à Hammamet: Un homme d'affaires et un agent de police impliqués
Selon une information publiée aujourd'hui sur le journal «Assabah Al Ousbouï», l'un des juges d'instruction de la Cour de première instance de Nabeul vient d'émettre un mandat de dépôt à l'encontre d'un agent de sécurité, accusé de viol d'une jeune fille avec violence et de séquestration, alors que le deuxième coupable a été inculpé de menaces, passible par la Cour criminelle, alors qu'un troisième accusé est encore en état de fuite.
Cette affaire remonte au mois de mai 2015 lorsqu'une jeune étudiante, née en 1992, a porté plainte contre des personnes qui l'ont violentée et violée, lui faisant croire au début qu'ils l'aideraient à être embauchée.
Les premiers éléments de l'enquête ont montré que la victime, accompagnée d'une amie, fut accostée par un inconnu qui l'avait saluée avec ferveur comme s'il la connaissait de longue date, mais qu'elle ignora complètement.
Seulement, cet inconnu, les rejoignant à bord d'un véhicule, reprit ses chaleureuses salutations et s'arrêta pour entamer une discussion avec elles, se présentant comme un homme d'affaires et prétendant avoir une ancienne connaissance avec la victime, étant un ancien voisin de la famille.
Le lendemain, il appela la jeune fille pour les rencontrer et s'accorder sur les moyens de lui dénicher un travail. Ce qui fut fait devant un restaurant de la place où cet homme d'affaires était accompagné d'un ami, qu'il présenta comme un de ses assistants et qui s'avéra être un agent de police.
Entre-temps, cet homme demanda à la victime de le suivre pour parler d'un sujet la concernant, ce qu'elle fit sans se soucier de quoi que ce soit, son hôte étant d'un certain âge et inspirant confiance de par la bonté dont il a fait montre jusque-là, surtout que tout cela se passait dans un lieu public.
Engouffré dans les couloirs de cet hôtel, l'homme changea d'humeur et devint violent, l'agressant avec une barre de fer et la poussant dans une chambre qu'il ouvrit avec une clef spéciale, lui proposant d'avoir ses faveurs en contrepartie de 3500 dinars, jetant l'argent à bout de bras.
Une offre que la victime refusa, le suppliant de la libérer, n'étant pas de celles qu'il croyait être mais plutôt de bonne famille traditionnelle. Devant son refus, il la gifla et l'obligea à se dénuder et appela son compagnon pour les rejoindre, l'obligeant à son tour d'abuser d'elle, ce qu'il refusa mais se permit juste des attouchements.
La plaignante précisera, d'autre part, qu'une troisième personne s'était jointe aux premiers et le trio tenta de la soudoyer afin qu'elle ne porte pas plainte contre la somme de 10 mille dinars, ce qu'elle refusa net. Les coupables ont été donc arrêtés et l'agent de police écroué en attendant leur comparution devant la justice.