Adnen Meddeb quitte définitivement la "scène"!

Adnen Meddeb quitte définitivement la "scène"!

Artiste-cinéaste, doublé d’un activiste de la société civile, Adnen Meddeb vient de quitter la scène culturelle à laquelle il était étroitement collé.

Adnen Meddeb, grand battant et débordant de vitalité sur la scène qu’il a fini par quitter…définitivement.

Adnen Meddeb, homme de foi qui croyait en ce qu’il faisait malgré les obstacles et les injustices…

Adnen Meddeb se trouvait en cette soirée, devenue triste, sur la scène pour mettre au point les dernières touches avant le démarrage du Festival de la Tente du cinéma à Hammam Laghzez, mais sa vie s’est arrêtée là suite à une attaque cardiaque.

Et malgré l’arrivée rapide des secours et de l’ambulance il est décédé à son arrivée à l’hôpital de Kélibia.

Un des jeunes ingénieurs de son les plus compétents, Adnen Meddeb consacrait toute sa vie à l’œuvre cinématographique tout en s’impliquant dans la vie politique et associative.

Ravi à la fleur de l’âge (27 ans), il participait à la préparation du festival-camping, « Tente estivale de l’image et de l’expression artistique », qui devait s’ouvrir demain vendredi 26 août 2016. Il était membre de la Fédération tunisienne des cinéastes amateurs (FTCA) et du comité d’organisation de la dernière édition des JCC.

Militant de gauche, le jeune Adnen Meddebprenait participait à de nombreuses manifestations consacrées à la défense des droits de l’homme.

En fin d’année 2015, alors qu’il faisait partie du comité d’organisation des JCC, Adnen Meddeb, a été arrêté, en compagnie d’Amine Mabrouk. Et les deux jeunes avaient été condamnés, en première instance, à un an de prison ferme et à 1000 dinars d'amende. Motif : être en possession d’un papier à rouler dans le coffre de la voiture !

Une mobilisation s’était, alors, organisée appelant à l’innocenter tout criant à l’abolition de la Loi 52. Et la Cour d’Appel avait fini par prononcer un non-lieu pour les deux jeunes hommes.

Danino, comme se plaisaient à l’appeler ses proches et intimes, était apprécié dans le milieu du cinéma pour son dévouement au 7ème Art tunisien, sa bonté et sa légendaire bonne humeur

 

N.H

Votre commentaire