Affaire Rahma: Mehdi Ben Gharbia porte plainte pour diffamation contre Sahbi Amri

Affaire Rahma: Mehdi Ben Gharbia porte plainte pour diffamation contre Sahbi Amri

 

Dans un message posté sur son compte Facebook, le député Tahya Tounes, Mehdi Ben Gharbia a déclaré qu'il compte poursuivre en justice tous ceux qui le calomnient.

Ceci vient en réaction à la publication sur Facebook du bloggeur Sahbi Amri, qui a donné une version le moins qu'on puisse dire invraisemblable sur la mort de la jeune Rahma. C'est que Amri accuse le député d'avoir entretenu une "relation" intime avec la jeune fille Rahma et d'être derrière son assassinat. Selon lui, la jeune fille qui aurait travaillé dans l'une des entreprises appartenant au député, menaçait de rendre publique leur relation.

Le député, qui a repartagé les propos de Sahbi Amri, assure qu'il va porter plainte pour diffamation calomnie, insulte et atteinte à sa réputation via les réseaux sociaux, ajoutant  qu'il est inadmissible de jouer avec le chagrin de la famille de la victime de la sorte. "Je ne connais pas Rahma et je ne l’ai jamais vue. Je vais porter plainte et j’appelle le ministère public à réagir immédiatement pour mettre un terme à ces allégations mensongères et graves ».

Sur sa page officielle, le bloc parlementaire du parti Tahya Tounes a volé au secours de Mehdi Ben Gharbia et s’est plaint de la prépondérance des rumeurs et des fake-news sur l’espace virtuel qui peut mettre sa sécurité et sa vie en péril « Il s’agit d’un fléau qui outre les dommages qu’il provoque suite aux campagnes de dénigrement, de calomnie et de propagation de contre-vérités, constitue une menace à  la sécurité de Mehdi Ben Gharbia ».

Le bloc parlementaire de Tahya Tounes s’est étonné dans ce cadre de la passivité de la justice face à cette affaire grave, appelant le parquet à ouvrir une enquête à ce sujet.

 Il est à rappeler que le député Mehdi Ben Gharbia a déposé ces dernières semaines vingt plaintes pour diffamation, calomnie, insulte et atteinte à sa réputation via les réseaux sociaux.

5 contre des sites électroniques et les 15 autres contre des pages personnelles dont celle de Sahbi Amri et celle d’un célèbre bloggeur tunisien résident en France.

  

 

 

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