ARP : Altercation verbale entre Samira Chaouachi et Abir Moussi

ARP : Altercation verbale entre Samira Chaouachi et Abir Moussi

 

La première vice-présidente de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Samira Chaouachi, a dit “prendre acte des accusations de blanchiment du terrorisme” dont elle a fait l’objet de la part de la présidente du bloc PDL, Abir Moussi.

Samira Chaouachi s’exprimait, mercredi 15 avril 2020, au cours de la séance de dialogue organisé par la cellule de crise à l’ARP avec les ministres de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle et de l’Emploi.

Suite à son altercation avec la présidente du groupe parlementaire du Parti destourien libre (PDL), la première vice-présidente de l’ARP a décidé de renvoyer la question devant le bureau de l’ARP après lui avoir retiré la parole à deux reprises et lui adressé des avertissements.

La présidente du bloc PDL, Abir Moussi, réagissait à l’intervention du président du groupe Coalition Al-Karama, Seifeddine Makhlouf, qui évoquait la situation de l’étudiant Seifeddine Raies (porte-parole de l’organisation terroriste Ansar Charia).

D’après Makhlouf, ce dernier n’a pas pu s’inscrire en doctorat à l’université de Kairouan et les ministres de l’Enseignement supérieur et de l’Intérieur refusent de lui délivrer le bulletin n°3 du casier judiciaire.

Abir Moussi a rappelé que l’Etat tunisien avait classé, depuis 2012, Ansar Charia comme organisation terroriste, accusant le député Seifeddine Makhlouf de blanchir le terrorisme dans l’hémicycle. La députée a critiqué aussi la présidente de la séance de ne pas avoir réagi et avoir gardé le silence en lui imputant la responsabilité de la défense des terroristes et d’implication dans le blanchiment du terrorisme.

Suite à quoi, la première vice-présidente de l’ARP a retiré la parole à Abir Moussi et lui a demandé de respecter le règlement intérieur et de ne pas prendre la parole sans autorisation, estimant que les propos tenus par la députée à son égard comportent de “graves accusations”.

Samira Chaouachi a également considéré que le comportement de Abir Moussi à l’égard des députés et de la présidence de l’ARP est aussi une “forme de terrorisme”.

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