Calvaire de l'immigration en Libye : Le récit glaçant d'un migrant guinéen

Calvaire de l'immigration en Libye : Le récit glaçant d'un migrant guinéen

(Crédit photo: Forum Tunisien pour les Droits Économiques et Sociaux (FTDES))

Le calvaire des immigrés et réfugiés pour l'Europe passant par la Libye se poursuit encore. Une horreur à peine croyable que nul ne pouvait imaginer en plein 21 ème siècle.

D’origine Malienne, Sénégalaise, Ghanéenne ou autres ; Ces migrants clandestins n’espéraient qu’une chose : Retrouver  "L’eldorado" européen, mais hélas leur rêve s'est arrêté en Libye !

L’effroi vécu par ces migrants vendus comme esclaves aux enchères, a vite fait le tour du monde via les réseaux sociaux et les médias.

Interviewés sur les exactions subies sur leurs parcours, un rescapé guinéen livre à la secouriste tunisienne Reem Bouarrouj, un récit glaçant de l’horreur vécue.

Viols, prison, bastonnade (coups de bâton)... un témoignage qui fait froid dans le dos et nous replonge dans les souvenirs abjects de l'esclavage.

« Je suis arrivé en Libye il y a un an et quatre mois. La route est tellement, tellement, tellement… je ne peux pas expliquer ce que j’ai vécu. J’ai perdu beaucoup d’argent, j’ai perdu beaucoup de santé, j’ai perdu beaucoup de choses. On m’a frappé, on m’a emprisonné, on m’a piétiné, on m’a tout fait là-bas ! C’est n’importe quoi ! » ; Et d’enchaîner « Depuis que je suis entré en Libye, j’ai fait trois fois de la prison. Mes parents ont dû à chaque fois payer des rançons pour que je sorte ».

 « En Libye il n’y a pas de prison officielle. Dans une petite chambre, se trouvent plus de 150 personnes. On ne te donne pas à manger », poursuit-il.

Il a même attesté : « On nous a emmenés dans un petit centre. On était à peu près 250 personnes. On nous a aspergés d’eau. Puis on nous a mis du courant ».

On oserait à peine croire que des êtres humains sont capables de telles atrocités à l'égard d'autres êtres humains.

Les témoignages se multiplient et se succèdent... Mais alors, pourquoi ce drame ne faiblit-il pas ? Il est grand temps que ça cesse, espérons que d’ici là, cette hécatombe n’emportera plus de vie humaine….

A.G

 

 

 

 

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