Chafik Sarsar blâme les élus de l’ARP

Chafik Sarsar blâme les élus de l’ARP

 

Invité de l’émission « Expresso » avec Wassim Ben Larbi sur les ondes de la radio Express Fm, Chafik Sarsar, président de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) a réitéré la disposition et la volonté de l’Instance à organiser les élections municipales d’ici la fin de l’année en cours, mais encore faut-il que les députés votent la loi électorale.

M. Sarsar a commencé par dresser un bilan de trois ans depuis qu’il est à la tête de l’ISIE, un bilan qualifié de « très positif dans le sens où la Tunisie est considérée, désormais, comme étant en avance en matière d’organisation des scrutins et ayant même reçu, cette année, le prix Joe Baxter, qui nous a été attribué pour notre contribution au développement des pratiques électorales ».

Il a relevé, par ailleurs, que les élus devaient voter, hier mardi 10 janvier 2017, pour nommer trois nouveaux membres au sein de l’institution, soit le tiers de ses membres, mais le vote n’a pas eu lieu pour faute de quorum. « L’absence des députés à l’ARP est grave et elle serait probablement de connotation politique », a-t-il dit en substance.

Et d’ajouter : « ces retards de votes à l’ARP vont entraîner des dépassements dans l’application des textes qui régulent le fonctionnement de l’ISIE et je parle ici de l’article 126 par exemple ».

Le président de l’ISIE souligne, enfin, que les élections municipales ont pris déjà un an de retard et que plus on retarde l’échéance du scrutin, plus les chantiers initiés prendront du retard.

Il a souligné, toutefois, que la tenue des élections demeure possible, mais il nous faut cette loi électorale ! « A partir de sa parution dans le JORT, il nous faudra 8 mois pour les organiser. L’ARP doit, donc, voter cette loi, au plus tard, en février 2017 », a-t-il affirmé en conclusion.

 

N.H

 

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