Cri de détresse sur les dangers de la circulation sur la GP1 à Hammam-Lif
Depuis l’ouverture de l’autoroute et l’installation du péage du côté de Mornag, le problème de la circulation dans la ville d’Hammam-Lif est devenu infernal.
Coupée par la GP1, la ville Beycale enregistre quotidiennement le passage de dizaines de milliers de voitures dans les deux sens (celui de la capitale et celui du Cap-Bon).
Ce qui a engendré une vraie menace pour les riverains obligés de traverser cette route de la mort qui enregistre chaque années des dizaines d’accidents mortels.
Malgré les appels répétés des citoyens pour trouver des solutions aux menaces de la circulation à Hammam-Lif, toutes les autorités qui se sont succédé à la tête du pays continuent à ignorer le problème.
Même les travaux de réalisation d’une bretelle reliant la route nationale n°1 (au niveau de Borj Cedria) à l’autoroute Tunis-Sfax (au niveau de Khanguet El Hajjej) qui ont normalement pour objectif de décongestionner la circulation sur la route nationale n°1 notamment sur le tronçon qui traverse Hammam-Lif, Hammam-Chatt et Borj Cedria ne vont pas résoudre le problème, puisque les automobilistes continueront à fuir le péage.
Face à la gravité de la situation et à l’inconscience des autorités, une citoyenne Hammam-lifoise Basma Sh nous a livré son cri de détresse émouvant.
Vu l’importance du sujet surtout que des vies humaines sont encore en danger, voici une grande partie de cet appel :
"Il y va de la vie des personnes qui nous sont très chères, nos voisins, nos parents, nos amis(e) qui sont menacés par ce trafic infernal sur la GP1... Un exemple palpable Fatma est une femme âgée qui a un problème de vision très prononcé, une gonarthrose qui limite sa mobilité et l'oblige à se déplacer lentement..
Malgré ses problèmes de santé, cette personne essaye de demeurer active en faisant ses petites courses à pied...Mais depuis quelques années, ses sorties quotidiennes sont devenues rares à cause de la circulation infernale et insoutenable sur la GP1.
Elle risque sa vie à chaque fois qu'elle essaye de traverser cette route maudite...Il lui arrive de passer plus de 10 minutes sur le trottoir (qu'il pleuve, qu'il vente ou qu’il fasse 40 degrés en été) à attendre qu'on daigne la laisser traverser... Elle n'est pas la seule à risquer sa vie à chaque fois qu’elle traverse cette GP1 de la mort.
Les enfants qui habitent du côté de la montagne le font quatre fois par jour pour se rendre à l'école. Ils ont ainsi que leurs parents développé une phobie...Celle de se voir écrasé par une voiture et mourir ou devenir handicapé à jamais...
Un voisin( Abassi) a été percuté par un véhicule, sa vie a été chamboulée du jour au lendemain, il s'est trouvé dans un coma...
Nombreux sont ceux parmi les enfants de notre ville qui ont été malchanceux tout comme lui. Fatma, elle-même a perdu son mari d’une façon tragique dans un accident de circulation. Aujourd'hui elle fait appel à vous et particulièrement aux autorités et à tous les Hammam-Lifois pour la soutenir dans sa lutte contre le spectre de la mort qui risque de s’abattre sur elle et sur tous les enfants de cette vielle qui sont obligés de traverser quotidiennement cette route de la mort.
Elle vous implore de vous mobiliser pour imposer des solutions dont une demeure très facile puisqu’elle ne consiste qu’à planter un feu de circulation !
En attendant que le gouvernement se réveille et trouve d’autres solutions pour résoudre le problème de la circulation à Hammam-Lif dont la révision immédiate de la sortie de la nouvelle bretelle reliant Borj-Cedria à l’autoroute et l’interdiction aux camions poids-lourds de traverser la ville d’Hammam-Lif".