Désordre permanent !

Désordre permanent !

Dans le monde certains pays considérés comme des grandes puissances qui donnent en principe l'exemple, sont dans un stade de désordre permanent. Donald Trump enferré dans sa dénonciation des résultats du scrutin continue de jongler entre  ses terrains de golf et des apparitions furtives à la Maison Blanche et montrer qu'il continue de gérer les affaires du pays. Après l'Irak, l'Afghanistan, il vient d'ordonner aux 700 militaires se trouvant en Somalie de quitter ce pays d'ici le 15 janvier c'est à dire 5 jours avant l'entrée en fonction de Joe Biden.

Il souhaite ainsi parachever le désengagement des troupes américaines des zones de conflit, une promesse de campagne. Pour un président qui ne sait pas perdre il ne sait pas qu'il est en train de perdre de sa crédibilité et de sa légitimité et mettre sa candidature en 2024 entre parenthèses.

Il espère un miracle devant la cour suprême mais il est peu probable que le temple du droit mette sa réputation en péril sinon adieu la logique dans ce monde. C’est cela le virus du pouvoir.

Comme si de rien n'était Trump a lancé ses invitations pour une vingtaine de réceptions de fin d'année à la Maison Blanche, une provocation de plus. Ces pratiques sont en flagrante contradiction avec les rappels inquiétants des autorités sanitaires à la vigilance alors que la 3ème vague ne cesse de s'amplifier aux Etats Unis.

En effet tous les jours les records sont battus et pour la journée d'hier 230 mille nouveaux cas ont été enregistrés. On ne sait pas quand Donald Trump va arrêter son show.

En France l'article sur la sécurité globale a mis le pays dans l'insécurité totale et mis l'exécutif dans l'impasse. Tous les samedis c'est le même scénario, les mêmes scènes qui se répètent et rien n'est susceptible de calmer la colère de la rue. Il y a une véritable guerre des images choquantes et désolantes qui sont retransmises en direct sur plusieurs chaines de télévision sans parler des réseaux sociaux.

 Voilà des scènes de violence pour protester contre les violences policières et où l'on voit pendant des heures des forces de police supposées maintenir l'ordre se démener pour contenir le désordre.

Est-ce cela l'Etat de droit ? Et dire que cette agitation hebdomadaire qui a commencé depuis longtemps avec les fameux gilets jaunes se déroule au pays des Lumières et des droits de l'homme.

La liberté n'est pas toujours raisonnable et peut comporter des risques qu'il faut assumer. On dit à juste titre que trop de liberté tue la liberté et maintenir les limites est une question de bonne gouvernance ,de sagesse et de maturité surtout en cette période de crise sanitaire où le moral n'est pas au beau fixe.

 

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