Dr Khaled Nabli: "Les cliniques n’ont jamais eu l’intention de prendre les malades en otage"

Dr Khaled Nabli: "Les cliniques n’ont jamais eu l’intention de prendre les malades en otage"
 
 
Le communiqué édité par la chambre syndicale nationale des établissements sanitaires privés continue d'alimenter la polémique et de susciter toutes sortes de réactions. Ce fameux communiqué que certains observateurs ont dénoncé à cause de ses relents de chantage et de menace de fermeture des salles de cathétérisme. Un geste qui mettrait la vie des malades en danger, surtout ceux ayant un infarctus en cours et qui pourraient être condamnés à une mort programmée.
 
Face à cette situation, la réaction du Dr Khaled Nabli, président de la chambre syndicale nationale des établissements sanitaires privés, ne s'est pas fait attendre. Ce dernier a reconnu la diffusion publique et un peu rapide d'un communiqué mal rédigé et qui prêtait à confusion.
 
Selon lui, la Chambre n'a nullement l'intention de prendre en otage la vie des citoyens. Et qu'il est hors de question de laisser tomber les malades ou de les priver des salles de cathétérisme, lesquelles salles représentent près de 68 % des installations de cathétérisme du pays.
 
La Chambre, qui reconnaît que des dépassements ont eu lieu au sein de ces établissements privés cités dans le scandale des stents, ajoute que chacun doit assumer ses responsabilités. "Celui qui commet un tort doit assumer, parce que cette affaire entache la crédibilité des cliniques et leur bon fonctionnement.", lance le Dr Nabli.
 
Néanmoins, le président de la chambre syndicale nationale des établissements sanitaires privés appelle tous les intervenants à traiter cette affaire avec beaucoup de responsabilité et de transparence en évitant de jeter en pâture les cliniques et de nuire à leurs images, d'autant plus que les malades qui s’y soignent ne sont pas seulement tunisiens, mais viennent aussi d'autres régions voisines ou lointaines, comme la Libye, l'Algérie, la Mauritanie...
 
Dr Nabli a ajouté dans ce sens : « Ce scandale des stents périmés ne doit pas être un prétexte pour permettre aux gens de tirer à boulets rouges sur les médecins et les cliniques privées en question. Sachant que la majorité des cliniques privées touchées par ce scandale ont également implanté, avec succès, quelque 40 mille cas de ce genre, loin de toute polémique. »
 
 
 

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