Enregistrements fuités : En sanglots, Leïla Chettaoui évoque une atteinte à la sûreté de l'Etat

Enregistrements fuités : En sanglots, Leïla Chettaoui évoque une atteinte à la sûreté de l'Etat

 

La députée de Nidaa Tounes, Leïla Chettaoui dont l’adhésion au parti et au bloc parlementaire, a été gelée, a nié être à l’origine des fuites des enregistrements de la fameuse réunion tenue le 26 février 2017, tout en accusant « un groupe d’opportunistes autour du directeur exécutif, Hafedh Caïd Essebsi » de conspirer contre le parti.

Après avoir tourné autour du pot, lors de son entretien téléphonique avec Chaker Besbès sur les ondes de Shems Fm, aujourd’hui jeudi 16 mars 2017, Mme Chettaoui a accusé certaines parties de l’intérieur et de l’extérieur du mouvement d’œuvrer à contrecarrer sa mission à la tête de la Commission d’enquête sur les réseaux d’envoi des jeunes dans les zones de conflits. « Un membre de Nidaa est venu me demander de laisser tomber cette commission », a-t-elle indiqué en substance.

D’autre part, elle a accusé des hommes d’affaires de mettre la main sur le parti avant de révéler que ce qui n’a pas divulgué du contenu de ladite réunion, est encore trop grave rejoignant, en cela, ce qui avait été dit par l’autre députée, Sabrine Goubantini.

« Ce qui a été dit est très grave et touche directement la sécurité nationale de la Tunisie. Et en tous les cas, nous avons informé qui de droit de la teneur de ces propos pour permettre au pays d’être à l’abri », a précisé Leïla Chettaoui en sanglots.

Et de conclure : « Si je suis exclue par ce groupe d’arrivistes à Nidaa, ce sera un honneur pour moi »

Noureddine H

Votre commentaire