Grogne au journal La Presse

alt

La nomination d’un nouveau PDG à la tête de la direction générale de la Société nouvelle d'impression, de presse et d'édition (SNIPE), éditrice des quotidiens La Presse et Essahafa, continue à alimenter la polémique dans les milieux médiatiques.

De nombreux journalistes, techniciens et même syndicalistes ont contesté la nomination de Mongi Gharbi la considérant comme un parachutage illogique, surtout que ce dernier a démissionné depuis plus d’un mois de son poste de rédacteur en chef du journal La Presse et qu’il est connu par ses anciennes positions propagandistes du régime de Ben Ali

Le syndicat de la SNIPE a même convoqué une réunion d’urgence aujourd’hui jeudi 31 octobre à 10 heures pour discuter de cette nomination « surprenante » et pour prendre les mesures nécessaires afin de la changer.

Bien qu’on n’ait pas voulu commenter cette nomination du côté des services de la communication de la Présidence du gouvernement, il semble qu’on la considère logique puisque la société a plongé sous la direction de l’ex-PDG dans une grave crise financière qui risque de la ruiner. Une crise due essentiellement aux pertes cumulées du Journal Essahafa que la direction n’a pas pu stopper.

Il semble aussi qu’on reproche à l’ex-PDG Néjib Ouerghi un certain laxisme dans le traitement du dossier des emplois fictifs de certains journalistes de renommée de la boîte qui perçoivent des salaires de la SNIPE bien qu’ils n’y travaillent pas de façon effective et bien qu’ils n’aient pas froid aux yeux de travailler au vu et au su de tout le monde dans d’autres médias sans obtenir d’autorisations préalables de leurs employeurs, comme l’exigent les lois du travail. Le dossier de cette nomination risque donc de connaître de nouveaux rebondissements.