Khaled Kaddour confirme ’’certaines divergences insupportables’’ avec le Chef du gouvernement

 Khaled Kaddour confirme ’’certaines divergences insupportables’’ avec le Chef du gouvernement

 

Le ministre limogé de l’Energie et des mines, Khaled Kaddour a confirmé ‘’certaines divergences’’ avec le chef du gouvernement, ‘’et surtout avec son conseiller économique’’, divergences qu’il a qualifiées d’‘’insupportables’’, affirmant avoir été informé de la décision de son limogeage après sa publication.

Le chef du gouvernement a juridiquement le droit de limoger qui il veut, ‘’pour peu que cela se fasse dans des conditions acceptables’’, a déclaré lundi 3 septembre 2018 l’ancien ministre, qui s’exprimait sur le plateau de l’émission ‘‘Ness Nessma’’sur la chaîne privée de télévision.

Khaled Kaddour a d’autre part démenti les propos du porte-parole du gouvernement Iyed Dahmani selon qui ‘’le gouvernement n’était pas au courant du gisement pétrolier de ‘’Halk El-Menzel’’. ‘

’Le dossier de ce gisement était sur la table de la conférence Tunisia Investment 2020 et présenté par l’Etat tunisien. La Banque Mondiale s’y était même intéressée et avait envisagé d’y investir’’, a-t-il affirmé, s’interrogeant sur le fait de savoir s’il était concevable que la Banque mondiale investisse dans ‘’un dossier ne comportant pas des justificatifs réguliers’’.

L’ancien ministre a d’autre part affirmé que l’exploitation de la société bénéficiaire de la concession était ‘’légale’’ et que la société a le droit de continuer à travailler sans aucun problème, contrairement à ce qu’avait prétendu le gouvernement, par la voix d’Iyed Dahmani, a-t-il dit.

Khaled Kaddour a par ailleurs fait valoir que le gisement de ‘’Halk El-Menzel’’ était ‘’très marginal’’ car, dit-il pour relativiser, son potentiel de production ne dépassait pas 8 millions de barils alors que celui d’El Borma est de 800 millions de barils (100 fois plus).

Il a aussi expliqué que les conditions de développement du gisement sont ‘’difficiles’’, pour un produit extrait ‘’pas de bonne qualité’’, outre une durée de vie ne dépassant pas 4 ans. Des compagnies internationales avaient abandonné le gisement en question après avoir constaté son absence de rentabilité, a-t-il ajouté

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