La crise politique au centre d’une rencontre entre Saïed et d’anciens chefs de gouvernement en présence de Mechichi

  La crise politique au centre d’une rencontre entre Saïed et d’anciens chefs de gouvernement en présence de Mechichi

 

Le chef de l’Etat Kais Saied a reçu ce mardi 15 juin 2021 les anciens chefs du gouvernement Ali Laaraydh, Youssef Chahed et Elyès Fakhfakh en présence du chef du gouvernement actuel Hichem Mechichi ainsi que. Invités également Hamadi Jebali et Mehdi Jomaa n’y ont pas pris part étant à l’étranger alors que Habib Essid était absent en raison de son état de santé.

Cette réunion entre les deux têtes de l’Exécutif est la première depuis janvier dernier, date du remaniement ministériel bloqué par Saïed. Il y a quelques jours Mechichi avait été convoqué à Carthage en sa qualité de ministre de l’Intérieur par intérim.

L’invitation a été adressée non au titre de l’appartenance partisane mais compte tenu de l’expérience des responsables sus-indiqués selon le communiqué de la présidence de la République.

La rencontre a porté sur la manière de sortie de la crise politique, économique et sociale que vit la Tunisie, la discussion ayant été axée sur les moyens de surmonter la crise puisque tout le monde est d’accord sur le diagnostic connu de tous.

De même source, on indique que le chef de l’Etat a réitéré sa position refusant le dialogue selon la méthode ancienne et a axé sur la nécessité d’introduire des réformes politique après que l’expérience a prouvé que l’organisation politique actuelle et le monde de scrutin en vigueur a conduit à la division et au blocage du fonctionnement normal des rouages de l’Etat.

Le Président de la République a également abordé un certain nombre d'infractions et d'abus juridiques et moraux, et à cet égard il a souligné que l'immunité ne peut pas être un outil pour contourner la loi, mais plutôt un moyen pour assurer l'indépendance de ceux qui en bénéficient

Il a été convenu que la situation en Tunisie ne pouvait pas être traitée par les moyens traditionnels, mais qu'il fallait plutôt développer une nouvelle vision basée sur l'introduction de réformes politiques de base, y compris concernant la loi électorale, en plus de certaines dispositions contenues dans le texte de la Constitution.

Il a également été convenu de se réunir à nouveau dans les plus brefs délais afin que chaque participant présente sa vision des solutions, en plus de la possibilité d'impliquer d'autres parties, à condition que le travail découle de perceptions nationales et non de considérations de circonstances ou de calculs politiques étriqués.

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