La femme, grande perdante du remaniement ministériel

La femme,  grande perdante du remaniement ministériel

 

On glosera longtemps sur le remaniement ministériel rendu public ce mercredi, les uns n’y trouvant que des avantages et les autres des inconvénients. Mais une chose est sûre la femme est la grande perdante de ce chambardement.

En effet deux ministres femmes, celles de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables Héla Cherikhrouhou est remplacée par un homme Khaled Kaddour alors que la ministre de la Santé Samira Maraï cède son portefeuille à Slim Chaker.

Si on ajoute que le ministère des Finances détenu dans le gouvernement Chahed 1 par Lamia Zribi et qui échoit à Ridha Chalghoum, on se retrouve avec trois femmes ministres en moins.

Les seules ministres femmes, Selma Elloumi Rekik, Naziha Labidi et Majdouline Cherni ne détiennent que des portefeuilles de seconde importance en étant au Tourisme, à la Femme et Famille et à la Jeunesse et aux Sports.

A leurs côtés on trouve trois femmes secrétaires d’Etat, Sarra Rejeb aux transports, Saïda Ounissi, confirmée à la formation professionnelle et Sonia Bescheikh à la Santé.

La Secrétaire d’Etat chargée de la Jeunesse, Faten Kallel cède son maroquin elle aussi à un homme, Abdelkoddous Saadaoui.

Ainsi au moment où on parle de la parité homme-femme et où une commission est mise en place pour l’égalité et les droits individuels placée sous la présidence d’une femme, Bochra Belhadj Hamidi la composition du gouvernement Chahed2 où l’empreinte du président Béji Caïd Essebsi est manifeste vient doucher les espoirs de voir la femme accéder à des hautes fonctions ministérielles.

D’ailleurs ce n’est pas la première fois que la femme perd ses acquis au niveau des postes de responsabilité. Ainsi une seule femme a été nommée cette année ambassadeur alors que trois autres avaient cédé leurs postes à des hommes.

RBR

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