Le drapeau de Daesh risque de flotter prochainement à Kerkennah, selon Fehri

 Le drapeau de Daesh risque de flotter prochainement à Kerkennah, selon Fehri

L’ancien ministre des Technologies de la Communication, Noômane Fehri a mis en garde, ce matin du mercredi 21 septembre 216 sur les ondes de radio Med de voir le drapeau de Daesh flotter très prochainement sur l’archipel de Kerkennah.

Fehri a déclaré que ce qui se passe à Kerkennah donne envie de vomir, rappelant que l’île est devenue hors du contrôle de l’Etat tunisien depuis le mois d’avril lorsque les protestataires ont poussés les forces de police à la quitter, refusant à maintes reprises de permettre leur retour.

Il a, dans ce sens, demandé au gouvernement de Youssef Chahed d’appliquer la loi et de reconquérir Kerkennah au plus vite, ajoutant que l’éventuel départ de la société Petrofac aura des répercussions catastrophiques non seulement sur l’île mais surtout sur l’économie du pays.

Cette mise en garde de l’ancien ministre est à prendre très au sérieux surtout qu’avec la fermeture officielle de Petrofac depuis hier, la société, qui assurait la protection du site et des installations pétrolières, a elle aussi quitté les lieux.

Bien que les dirigeants de Petrofac aient demandé à l’Etat tunisien d’assurer la protection du site qui contient deux puits en exploitation « Chargui 6 » et « Chargui 8 » capables de produire entre 12 et 15% des besoins de la Tunisie en gaz, le risque de voir les anarchistes les envahir n’est pas exclu, surtout en l’absence de la police dans l’île.

Espérons seulement que l’Etat prenne conscience de la gravité de ce scénario cauchemardesque qui s’est déjà déroulé dans des pays comme l’Irak, la Syrie ou la Lybie.  

Car après les pertes de quelque 200 millions de dinars ; le départ de Petrofac avec tout ce que cela implique au niveau de la destruction des emplois, ainsi que le mauvais signal envoyé aux investisseurs étrangers qu’on cherche paradoxalement à séduire à travers la prochaine conférence internationale sur l’investissement « Tunisie 2020 », on ne peut tout de même pas prendre le risque de voir des anarchistes occuper une partie de notre territoire.

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