Le Point : « ceux qui doivent à BCE leurs carrières politiques sont ses plus féroce détracteurs »

Le Point : « ceux qui doivent à BCE leurs carrières politiques sont ses plus féroce détracteurs »

Sous le titre: "Tunisie: "guérilla" au Sommet de l'Etat",  l’hebdomadaire français Le Point consacre un article à la situation  en Tunisie qu'il compare  à un drame Shakespearien.

« Dans ce Shakespeare permanent qu'est devenue la vie politique tunisienne, on assiste à une nouvelle montée en puissance des antagonismes » écrit le magazine sur son site web qui ajoute : Nouveau cran franchi : Tahya Tounes, le parti du chef du gouvernement a accusé hier le président de la République de « violation de la Constitution ». Mohsen Marzouk, ancien homme lige de BCE passé depuis dans le camp des alliés de Youssef Chahed, a évoqué dans un statut Facebook la gravité de la situation, « qu'un président, garant de la Constitution, soit celui qui la viole ».

Pour la revue, « ceux qui doivent à BCE leurs carrières politiques, leurs premières fonctions d'envergure, sont désormais ses plus féroces détracteurs. Pour preuve de l'ambiance qui règne ces jours-ci, certains disent à mots couverts qu'il faudrait le destituer. Les deux partis au pouvoir – Vive la Tunisie de Chahed et les islamistes d'Ennahdha – appellent à des concertations en urgence au palais du Bardo. La raison de cette escalade ? L'approche des scrutins législatifs et présidentiels, ainsi que la modification de la loi électorale – demandée en extrême urgence par la présidence du gouvernement. Elle a été votée par l'Assemblée des représentants du peuple, mais BCE a refusé de la signer d'après les dires de son conseiller politique. Une absence de signature liée à un refus d'exclure de la vie politique. La loi a été rédigée afin d'éliminer deux poids lourds des sondages : le magnat de la télévision Nabil Karoui et Olfa Terras, dont l'association Aïch Tounsi essaime dans tous le pays. Ils sont respectivement en première et troisième positions dans les sondages. L'annonce de la décision de BCE a provoqué la fureur de ses initiateurs. »

Lire l’article dans son intégralité :

https://www.lepoint.fr/afrique/tunisie-guerilla-au-sommet-de-l-etat-22-0...

 

 

 

Votre commentaire