Le SNJT dénonce la fermeture de l'INAI et pointe du doigt un recul démocratique

Le Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a exprimé son indignation après la décision de l’autorité tunisienne de fermer le siège de l’Instance nationale d’accès à l’information (INAI) et de transférer ses employés au sein de la présidence du gouvernement.
Cette mesure constitue pour le syndicat un "recul grave du droit d’accès à l’information" et s’inscrit dans une logique de politique de l’opacité et de contrôle de l’information.
Cette décision reflète une volonté de détruire l’indépendance des organes publics et de revenir à un modèle où l’information est filtrée et manipulée. Le Syndicat rappelle que la fermeture d’autres structures indépendantes, telles que la Haute Autorité Indépendante de la Communication Audiovisuelle (HAICA) ou la Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), s’inscrit dans la même logique de contournement des institutions et de restriction de la transparence.
Face à cette situation, le Syndicat tient l’autorité responsable de cette décision et exige la réouverture immédiate de l’INAI, appelle le Parlement à protéger les institutions indépendantes, telles que l’INAI, la HAICA et l’INLUCC, et Invite toutes les administrations à faciliter l’accès à l’information, et à mettre en place des mécanismes de sanction contre ceux qui entravent ce droit constitutionnel et légal.
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