Le sort de Jalel Kadri et la prière de... "l'istikhara" !

Le sort du sélectionneur national tunisien Jalel Kadri dépendra des performances des Aigles de Carthage durant la Coupe du monde Qatar 2022, dont le coup d'envoi sera donné le 20 novembre prochain. 

Pour lui, il sera reconduit sans le moindre doute, si jamais une qualification pour le second tour serait acquise.  Kadri, 50 ans, a fixé la barre très haut, surtout au vu de la qualité des adversaires de notre sélection.

La France, championne du monde en titre. Le Danemark en pleine forme et l’Australie en nette progression. A en croire l'épouse du chef du board tunisien, celui-ci a prié à maintes reprises la prière de l’Istikhara pour faire les meilleurs choix et ne léser aucun joueur. 

Pour de nombreux observateurs, la question qui se pose là, est de savoir pour quelle raison on cherche toujours en Tunisie, à faire introduire la religion dans n'importe quel domaine.

On sait que le choix des joueurs se ferait selon les critères de performance et suivant la méthode qu'on doit appliquer notre jeu. 

Pratiquant ou non, cela ne sert à rien si on ne se donne pas les moyens de réussir. Si nous prenons en compte les paroles de l’épouse de notre entraîneur, son propre destin pourrait se décider en fonction de l'effet de la prière de l’Istikhara. 

Au même moment, au Sénégal, la sérénité est de mise et l’avenir du sélectionneur bosseur est tracé. En effet, Aliou Cissé va pouvoir travailler en toute sérénité au Qatar. 

Sur les réseaux sociaux, la Fédération sénégalaise de football vient d'annoncer la prolongation du contrat de son entraîneur. 

Celui-ci est désormais lié aux Lions de la Teranga jusqu'en juin 2024. Ce renouvellement du contrat prouve la confiance en la qualité du travail de Cissé qui n’a jamais douté de ses choix.

Aymen Wafi