Les Archives Nationales revendiquent la paternité de l’inscription des documents sur l’abolition de l’esclavage à la Mémoire du Monde

 Les Archives Nationales revendiquent la paternité de l’inscription des documents sur l’abolition de l’esclavage à la Mémoire du Monde

 

La délégation permanente de la Tunisie auprès de l’Unesco a annoncé en début de semaine l’inscription des documents sur l’abolition de l’esclavage à la Mémoire du Monde ouverte auprès de l’organisation internationale en se donnant un rôle de premier plan dans cette action. Elle a même donné un rendez vous en 2018 pour une exposition de ces documents datant de la première moitié du XIXème siècle.

Faux vient de lui répliquer l’institution publique des Archives Nationales. C'est la deuxième fois que cette institution réussit à inscrire les documents d'archives dans le Registre Mémoire du Monde, programme de l'Unesco lancé en 1992, informe un communiqué de presse publié jeudi par les Archives Nationales de Tunisie.

Ce registre comprend des documents et des fonds documentaires et d'archives qui ont une portée universelle. Les documents proposés par les Archives nationales et inscrits cette année dans ce registre concernent l'abolition de l'esclavage en Tunisie entre 1841 et 1846. Pour rappel, les Archives Nationales de Tunisie ont inscrits et pour la première fois en 2011, dans ce Registre, des documents ayant trait à l'activité de la course en Méditerranée aux XVIIIème et XIXème siècles.

Il est à noter que Pr. Hédi Jalleb, historien et directeur général des Archives nationales de Tunisie fait partie du comité consultatif international "Mémoire du Monde" depuis 2013, ajoute le communiqué de presse. Le comité étudie les soumissions des pays et choisit les fonds à inscrire dans le Registre. Cette année, et au cours des travaux du comité qui se sont tenus à Paris dans le siège de l'Unesco entre le 24 et 27 octobre 2017, 135 dossiers ont été étudiés dont 76 ont été retenus.

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