Les fêtes de fin d’année : Une communication déficiente, des annonces prématurées

Les fêtes de fin d’année : Une communication déficiente, des annonces prématurées

 

Alors que partout dans le monde ou presque la fête de la Saint-Sylvestre est zappée pour cause de coronavirus, en Tunisie, on fait la sourde oreille.

La publicité pour le réveillon du jour commence à fleurir ici et là. Le Directeur Général de l’Office du tourisme tunisien Moez Ben Hassine a même appelé les propriétaires d’hôtels, d’agences de voyages et les restaurateurs à se préparer pour la célébration de la fête du jour de l’an, tout en affirmant que cette célébration n’est pas encore claire et qu’il faut attendre encore les décisions du ministère de la Santé et du gouvernement.

Par une telle déclaration le patron de l’ONTT ajoute à la confusion alors que son rôle est tout autre.

Le couvre-feu décrété pour prévenir la propagation du coronavirus a été prorogé jusqu’au 30 décembre, ce qui laisse supposer qu’il sera levé le lendemain et que le réveillon du jour de l’an devrait être fêté. Ce qui est une erreur, car rien n’est moins sûr.

En Europe (France, Allemagne, Pays Bas notamment) si les autorités ont autorisé la célébration de Noël en famille et avec une jauge bien déterminée (entre 4 et 6 personnes sans compter les enfants), il n’en est rien de la Saint-Sylvestre puisque le couvre-feu devrait être rétabli.

On juge en effet que cette fête pourrait favoriser la propagation du virus, non seulement parce que les fêtards se rassemblent et boivent, ce qui ne permet pas la distanciation physique, mais surtout parce que, en raison du bruit et de la musique, ils doivent crier ce qui fait voler les gouttelettes porteuses du virus.

A moins de deux semaines de la fin de l’année, il est plus que temps d’annoncer les mesures qui devraient être mises en œuvre pour la fête du jour de l’an. On ne peut imaginer autre chose que ce qui a été prévu partout dans le monde.

L’année a été marquée par la pandémie, elle finira dans les mêmes conditions.

D’ailleurs malgré toutes les précautions prises on craint, dans le monde un rebond du virus après les fêtes de fin d’année. Il importe que chez nous les choses ne dérapent pas, car malgré une certaine accalmie, le mal demeure plus que jamais présent. Puis dans le monde, la vaccination a déjà commencé, en Grande Bretagne et aux Etats-Unis notamment. Mais pour la Tunisie il faut attendre le mois d’avril prochain au plus tôt.

RBR

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