Les intimidations d’Adel Zouaghi au CHU Habib Bourguiba de Sfax reprennent de plus belle

 Les intimidations d’Adel Zouaghi  au CHU Habib Bourguiba de Sfax reprennent de plus belle

 

Adel Zouaghi, le syndicaliste de la santé de Sfax qui a défrayé la chronique en 2015 lorsqu’il s’est opposé à la nomination de Chokri Ettounsi à la tête du CHU Habib Bourguiba de la capitale du sud sous le fallacieux prétexte de « militarisation de la santé publique se rappelle à notre bon souvenir.

Lui qu’on appelle « Al Cappo » qui en bon italien veut dire le Chef fait la pluie et le beau temps dans les établissements publics de santé comme d’ailleurs nous l’écrivions

: http://www.espacemanager.com/le-cappo-adel-zouaghi-nargue-les-autorites-... 3 mai 2016/

Non content d’avoir pu obliger un grand médecin militaire, compétent et intègre à rendre son tablier le voilà qu’il fait des siennes. Cette fois, l’objet de « ses agressions, menaces et intimidations » est le professeur chef de service Pharmacie du CHU Habib Bourguiba de Sfax, Mme Emna Zribi Dans un post sur la page Facebook, elle indique qu’Adel Zouaghi qui agit en totale impunité depuis des années a bloqué mardi la pharmacie de l’hôpital en manipulant ceux qui y travaillent. Il a procédé à ce blocage sous prétexte de manque d’effectif, alors que ce problème« est du ressort de la direction générale de l’hôpital et du ministère de la Santé et non des chefs de service ».

Mme Zribi ajoute qu’avec ses collègues, elle essaye d’assurer ses fonctions « dans un établissement qui échappe à l’autorité de tous » et qu’elle mène un « combat » pour « assurer des services de qualité pour les citoyens et non pour céder aux caprices des uns et des autres ».

« Est ce qu’il faut qu’il y ait mort d’homme pour réagir ? », s’est elle interrogée avant de formuler l’avertissement suivant : « le CHU Habib Bourguiba de Sfax n’est qu’un modèle pilote de ce qui attend les autres structures sanitaires publiques ! »

Pour notre part tout en dénonçant les agissements de ce Adel Zouaghi nous trouvons étrange que l’Etat se laisse faire. Il est temps qu’il soit mis fin à cette situation inacceptable. Pour le grand bien du service public de la santé.

RBR

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