Majdouline Cherni tire à boulets rouges sur Youssef Chahed

Majdouline Cherni tire à boulets rouges sur Youssef Chahed

 

En « femme guerrière » sœur d’un martyr de la Garde nationale et fille de ce corps, l’ancienne ministre de la Jeunesse et des Sports Majdouline Cherni a tiré à boulets rouges sur le Chef du gouvernement Youssef Chahed.

Dans une lettre écrite sur sa page facebook, elle lui a fait savoir qu’elle ne renoncera jamais au droit de la Tunisie de lutter contre le terrorisme.’’ je suis une femme guerrière et je n'ai rien à perdre car je suis déterminée à me battre pour le sang de mon frère et de ses compagnons’’, a-t-elle écrit.

Affirmant qu’elle a dèjà fait part directement de la teneur de cette lettre à Youssef Chahed, elle a ajouté : Il semble que vous n’ayez pas compris le sens de ces mots et que vous n’ayez jamais compris le sens de ces mots "La Tunisie est en danger".

Elle a dénoncé ’’ses ambitions politiques qui l’ont conduit à instrumentaliser l’État au service de ses vœux’’

’’Monsieur le chef du gouvernement, vous avez prouvé aujourd'hui que vous aviez tourné le dos aux gens d'honneur et aux patriotes, et vous avez préféré allégeance et obéissance aux Frères musulmans pour réaliser vos ambitions personnelles’’, a-t-elle affirmé en faisant allusion aux rapports entre Chahed et le mouvement Ennahdha.

’’En tant que sœur de martyr et fille de la Garde nationale, je le dis haut et fort : Vous avez le droit de nommer ou de limoger qui vous voulez, mais il n’est pas de votre droit de perturber les institutions de l’Etat et de toucher aux normes et aux standards de l’action sécuritaire.

Elle présente enfin ses félicitations au Colonel-major Mohamed Ali Khaled nommé commandant de la Garde nationale à qui elle voue dit-elle respect et considération en souhaitant que le chef du gouvernement le laisse travailler à son aise.

Elle adresse en conclusion ce message aux Keffois : après la fin des fonctions du Colonel-major Chokri Rahali, comme commandant de ce corps ‘’’enfant de Bin Ainine et du Haut-Kef’’, ’’ vous avez su que l’homme probe et travailleur ne reste pas en place.’’

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