Marzouki : « Ce que fait Caïd Essebsi nécessite sa destitution immédiate » !...

Marzouki : « Ce que fait Caïd Essebsi nécessite sa destitution immédiate » !...

 

Poursuivant ses attaques frontales contre le président de la République, Moncef Marzouki a rendu public, en fin d’après-midi d’hier vendredi 20 janvier 2017 sur sa page officielle Facebook, un post intitulé « Ô indépendance » !

Après avoir révélé « ce que les gens ne connaissaient pas » à savoir que la Tunisie n’a jamais conne un degré d’indépendance aussi élevé que lors de l’ère de la Troïka, M. Marzouki a rappelé que « lorsqu’il avait reçu Khaled Mechâl et Ismaïl Henia au Palais de Carthage, il savait que cela allait lui coûter cher, mais la Tunisie, qui aimait la Palestine, ne pouvait se satisfaire que d’une telle décision… ».

Et d’ajouter : « A la conférence des amis de la Syrie, j’avais dit devant les ministres des Affaires étrangères des USA, de la Grande Bretagne et du Royaume d’Arabie Saoudite, que les parties étrangères ne doivent pas s’immiscer et armer l’opposition afin que la révolution demeure pacifique, les présents s’étaient fâches  et ceux qui n’étaient pas d’accord avec la rupture des relations avec l’assassin, n’étaient pas contents non plus, mais c’était ça la signification de l’indépendance avec ses retombées ».

Et d’enchaîner : « L’homme qui habite à Carthage est incapable de revoir les lettres de créances de l’ambassadeur de cet assassin malgré ses critiques répétées, tout le long de sa campagne électorale qualifiant ma décision d’erreur car ceux qui lui a offert les voitures blindées n’acceptent pas cela. Cet homme, qui est le chef de l’Etat tunisien n’a pas honte de lever son doigt au ciel et dire que le Grand responsable lui a demandé de résoudre le problème de son parti. Un fait qui, s’il s’était produit dans un autre pays ou même dans notre pays en d’autres circonstances, aurait exigé immédiatement la destitution ».

Après avoir poursuivi le lancement d’autres flèches au président de la République, à certains hommes politique, sans les nommer mais qui se reconnaîtront, Moncef Marzouki lance un appel à « une nouvelle bataille pour l’indépendance contre ceux qui en font un simple fonds de commerce et pour le droit à la vie au sein d’une société non gouvernée par les voleurs et les corrompus ».

Sans émettre le moindre commentaire, nous posons la question suivante : Pourquoi M. Marzouki pousse t-il la provocation à son extrême au point qu’on a l’impression qu’il cherche l’incident…

 

N.H

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