Mehdi Ben Gharbia se défend: Yassine Brahim jette des doutes sur la guerre contre la corruption

Mehdi Ben Gharbia se défend: Yassine Brahim jette des doutes  sur la guerre contre la corruption

 

Le ministre des relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les droits de l'homme Mehdi Ben Gharbia a dit regretter les propos du Président d’Afek Tounés, Yassine Brahim, le mettant en cause et l'accusant de corruption.

Dans une déclaration faite jeudi à Radio Jawhara FM, il a estimé que les propos de Yassine Brahim ne visent pas sa personne, mais visent à jeter des doutes sur la lutte contre la corruption que mène le Gouvernement d'union nationale et son chef Youssef Chahed, soulignant que les accusations portées contre lui fausses et calomnieuses.

Il met au défi Yassine Brahim d’apporter des preuves de ce qu’il avance. Il a nié l'existence d'une affaire contre lui

Selon lui, Yassine Brahim « n'a pas bien récupéré » après le dossier de la Banque Lazard (auquel un marché a été cédé pour la promotion du plan quinquennal). Il était de mon devoir, en tant que député de l’ARP de soulever ce dossier parce que des soupçons de corruption y étaient attachés de même que les procédures administratives n’y étaient pas respectées. C’est ce qui explique d’ailleurs que le marché a été annulé par le Gouvernement de Habib Essid », a-t-il précisé.

Cette passe d’armes entre un président de parti et un ministre, tous deux appartenant au gouvernement dit d’union nationale est regrettable. Elle est  tout à fait inhabituelle et dénote une méconnaissance totale des règles de la solidarité dans une même équipe au pouvoir.

C’est la preuve que l’on n’a pas intégré les règles élémentaires de la démocratie. Que va en déduire le citoyen lambda, c’est que les membres de la majorité se tirent dans les pattes alors que le temps est à la mobilisation de tous les efforts dans le même but, celui de gagner la guerre contre la corruption.

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