Quand la violence aveugle se banalise chez les adolescents !

Quand la violence aveugle se banalise chez les adolescents !
 
 
Bien avant la «révolution», après et aujourd'hui, le phénomène de la violence chez les jeunes a toujours été un sujet épineux auquel ni les responsables, ni la société civile, ni les organismes de la  jeunesse ou concernés par ce sujet, encore moins l'entourage social ou la famille, ne sont arrivés à y apporter des réponses, et de là, à trouver les solutions nécessaires pour endiguer cette catastrophe sociale.
 
Et suite au «démembrement» de l'autorité de l’État, la démission totale de la famille à encadrer ses enfants, nous constatons, aujourd'hui, un accroissement remarquable des actes de violence de tout genre. Une violence,  parmi les jeunes en premier lieu, qui ne se limite pas à de simples agressions, mais où l'usage de l'arme blanche est devenu tellement courant que les meurtres sont pour leur part devenus quotidiens et «banalisés». 
 
Plus que la violence physique et matérielle, c'est l'amplification de l'usage de la drogue et de la consommation d'alcool parmi la jeunesse qui inquiète davantage, preuve que la situation devient de plus en plus incontrôlable aussi bien pour les responsables intervenant dans la vie de cette frange que pour les parents surtout. 
 
Mais lorsque des mineurs dont l'âge est de plus en plus bas, de 12 ou 13 ans, se trouvent impliqués dans des actes de violence grave, c'est que la situation devient carrément effrayante et qu'il faut absolument réagir.
 
La dernière affaire en date est celle qui a coûté la vie à un père de famille, agent de la Steg, qui, de retour chez lui à El Jem, fut attaqué par une horde d'enfants qui l'ont bombardé de pierres jusqu'à lui provoquer une hémorragie fatale.
 
Ces enfants, des criminels en herbe, ne sont âgés que de 13 à 16 ans, des mineurs contre lesquels la justice n'a que peu de moyens de sévir, à la limite une condamnation propre aux mineurs sans plus.
 
Mais c'est aux parents d'assumer leurs responsabilités et de leur faire assumer les actes de leurs enfants, en leur faisant porter la responsabilité juridique du comportement violent de ces derniers.
 
C'est que, d'autre part, les délinquants majeurs ont ouvert le chemin à ces novices, leur donnant le plus mauvais exemple de se situer dans la société par ces comportements agressifs ; les autorités pour leur part étant occupées par d'autres problèmes autrement plus prioritaires.
 
Il s'agit en réalité de réviser le système d'approche dans l'éducation des enfants dès le bas âge et de chercher les causes de cette violence galopante et de ces comportements haineux qui permettront d'y remédier, la précarité économique étant l'un des facteurs caractéristiques de cette violence.
 
Cela n'empêchera pas, parallèlement, de réviser le système de dissuasion, autrement celui légal et juridique qui doit absolument sévir durement contre les auteurs de cette violence, surtout lorsqu'elle touche des jeunes de cet âge, et par conséquent, ce sont les parents qui auront à payer l'irresponsabilité de leurs enfants et leur violence.
 
Apporter un appui à ces fauteurs et prendre en compte leurs situations psychosociales est nécessaire, mais sévir aussi peut largement contribuer à dissuader les provocateurs de cette violence  et changer leur «mentalité» pour qu'ils révisent leurs comportements et reviennent à d'autres sentiments...     
 

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