Qui n’a pas recouvré ses droits ?

Qui n’a pas recouvré ses droits ?

 

Le rythme des libérations des membres des familles Ben Ali et Trabelsi, ainsi que les figures de l’ancien régime s’est accéléré de façon remarquable ces derniers temps.

Après Samira Trabelsi, la semaine dernière, ce fut au tour de l'ancien ministre de l'Environnement sous le règne de Ben Ali, à savoir Nadhir Hamada, de retrouver sa liberté ce mercredi 1er octobre.
 
Parallèlement à cela l’interdiction de voyage qui était imposée aux proches de Ben Ali et aux hommes d’affaires soupçonnés de malversations sous l’ancien régime a été levée et tous ou presque ont retrouvé leur passeport ces dernières semaines.
 
Ainsi, la grande majorité des ministres de Ben Ali, ses proches et les hauts cadres de son régime ont retrouvé la liberté. Si certains ont choisi de demeurer loin des feux des projecteurs, d’autres n’ont pas hésité à revenir au devant de la scène et même sur la scène politique!
 
Toutefois, les avis des Tunisiens sont partagés à ce sujet.Pour les uns, la justice a dit son mot et ces proches de Ben Ali ne sont, enfin de compte, que des Tunisiens qui ont le droit de vivre comme tous les autres dans leur pays.
 
Alors que pour d’autres, ce rythme de libérations à la fin du mandat d'un gouvernement transitoire et à l’approche des élections est suspicieux surtout que la justice transitionnelle n’a jamais fonctionné et que ces proches de Ben Ali qui ont bénéficié d’énormes avantages, n’ont jamais rien restitué au pays.
 
D’autres, surtout sur les réseaux sociaux, se sont amusés dans ce sens à compter les membres du clan Ben Ali-Trabelsi qui demeurent en prison. Il n'en resterait, dans ce sens, que Imed Trabelsi et son frère Houssem.
 
Les autres qui n’ont pas encore trouvé de solutions ou des arrangements avec les gouvernements qui se sont succédé à la tête du pays depuis la revolution sont Zine El Abidine Ben Ali, son épouse Leila, ses filles Nesrine et Haliam, ses gendres Sakher el Materi et Slim Chiboub, Belhassen Trabelsi et sa famille, l’ex-présidente de l’ATM, Saida Agrebi...