Rached Ghannouchi dément avoir proposé l’ouverture d’un consulat tunisien à Irbil

Rached Ghannouchi dément avoir proposé l’ouverture d’un consulat tunisien à Irbil

 

Le président du mouvement Ennahdha Rached Ghannouchi a assuré qu’il a rencontré, en marge de sa participation au Forum économique mondial de Davos en Suisse de nombreux responsables internationaux y compris le Premier ministre irakien et deux leaders kurdes irakiens, mais il n’a contracté aucun accord avec eux, se contentant de discuter de la possibilité de l’ouverture de canaux de coopération.

Répondant à certaines informations quant à son implication dans des tractations avec des responsables kurdes comme rapporté par des médias irakiens, il a tenu à mettre l’accent sur la nécessité de reprendre les relations de coopération tuniso-irakienne et la ligne aérienne entre les deux capitales rappelant que les échanges entre les deux pays étaient d’un haut niveau représentant près de 3 milliards de dollars. Selon des médias irakiens Ghannouchi a évoqué avec les responsables kurdes l’ouverture d’un consulat tunisien à Irbil capitale du Kurdistan irakien.

Lors de son intervention téléphonique vendredi sur la radio Express-FM, Rached Ghannouchi, a tenu à préciser que sa participation au Forum de Davos se déroule en sa qualité de chef de parti et en tant que personnalité nationale qui veut le bien de la Tunisie. « Tout le volet officiel est du ressort du ministre des Affaires étrangères, Khemaïs Jhinaoui, seul habilité à discuter et parler au nom de l’Etat tunisien en ce Forum de Davos », a encore précisé le leader d’Ennahdha.

Il a ajouté qu’au sein de ce « monde arabe qui brûle, la Tunisie constitue un point lumineux et bénéficie d’une grand rayonnement qu’il faut préserver et fructifier » , d’où son implication à contribuer, à son niveau à ouvrir des canaux avec certains pays arabes et islamiques à l’instar, justement, de l’Irak, du Kurdistan irakien, de l’Indonésie et de la Malaisie.

Rached Ghannouchi a évoqué sa rencontre avec l’ancien Premier ministre britannique, Tony Blair, qui a promis de visiter prochainement la Tunisie et de faciliter les relations d’affaires entre son pays et le nôtre.

Et de conclure en affirmant que l’objectif de sa participation à Davos « se limite à faciliter des relations internationales d’ordre politique et économique de la Tunisie avec l’étranger ».

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