Rendre hommage à Habib Bourguiba est un devoir national, n’en déplaise à Lassaad Yacoubi

Rendre  hommage à Habib Bourguiba est un devoir national, n’en déplaise à Lassaad Yacoubi

 

Le secrétaire général du syndicat de l’enseignement secondaire Lassaad Yacoubi ne rate aucune occasion  pour dénoncer  une quelconque mesure prise par le ministre de l’éducation Néji Jalloul fut-elle facultative et sans incidence aucune sur les professeurs. Il a comme l’on dit « la gâchette facile » et il « dégaine » à tout moment pour lancer un appel  à la grève. Pour un oui ou un non. La dernière est cette polémique créée de toute pièce suite à une note circulaire du ministre de tutelle appelant les professeurs d’histoire, de géographie et d’éducation civique à réserver une part de la séance de mercredi 6 avril, date qui coïncide avec la commémoration du 16 ème anniversaire de la disparition du premier président de la République Habib Bourguiba pour expliquer aux jeunes générations qui ne l’ont pas connu le rôle qu’il a joué dans la libération du pays et l’édification de l’Etat tunisien.

Intervenant dans l’émission Midi Show de lundi 4 avril, Yacoubi a tenté, sans convaincre, d’expliquer le point de vue de son syndicat  pour dire qu’il  ne conteste pas le fond de la circulaire mais la forme. « Nous ne voulons pas qu’il y ait des ordres et des commandements qui nous parviennent depuis le ministère via des circulaires. Ceci était le fort de l’ancien régime ! Nous ne contestons pas le fait de donner un cours sur Bourguiba, mais sommes contre la forme d’obligation», a-t-il dit. Autrement dit, le ministre de l’éducation aurait du le consulter pour toute mesure à prendre et obtenir, au préalable, son accord avant de l’annoncer !

Intervenant, à son tour pour expliquer le fondé de la circulaire, le chargé de la communication du ministère Habib Jalel a nié que la circulaire soit notée d’obligation.  « Il ne s’agit aucunement d’un ordre, mais d’un appel. L’aspect obligatoire n’y est pas ! Le ministère fait toujours des appels dans le genre lorsqu’il s’agit de commémorer une journée nationale ou internationale ». Il a cité comme exemple la journée des droits de l’Homme. Tout comme la commémoration de l’assassinat du leader syndicaliste Farhat Hached. Chose qui n’ pas été contestée par Lassaad Yacoubi et consorts. Or Bourguiba et Hached sont deux personnalités d’envergure nationale et internationale et n’appartiennent   à un aucun  parti, ni à aucune organisation. Ils appartiennent à la patrie, la Tunisie. Leur rendre un hommage appuyé est un devoir national. N’est- ce pas M.Yacoubi ?

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