Sallami s’attire les foudres des hôteliers !

 

 

Les accusations lancées par le député Moncef Sallami à l’encontre des propriétaires des hôtels ont alimenté une grande polémique. Lors de son intervention devant l’Assemblée des Représentants du Peuple, Sallami a accusé les hôteliers d’être des arnaqueurs qui ne remboursent pas leurs dettes auprès des banques.

 

La phrase qui a été à l’origine de la controverse est celle dans laquelle le député a estimé que "l’hôtelier qui demande un prêt de 10 millions de dinars pour l’investir dans son hôtel, met d’abord 5 dans sa poche"…. 

 

Cette position a été évidement suffisante pour déclencher la colère des hôteliers qui ont estimé que ce genre d’accusation est injuste et qu’il ne fait que salir tous les propriétaires d’hôtels, alors que la majorité d’entre eux sont des investisseurs honnêtes, qui souffrent le martyre pour faire vivre leur établissement.

 

Certains propriétaires d’hôtels très remontés ont estimé que Moncef Sallami est le dernier à pouvoir donner des leçons. Ceux-là se sont d’un autre côté adressés à la Fédération Tunisienne de l’hôtellerie qui les représente pour lui demander de réagir à ces propos considérés comme diffamatoires.

 

Ce qui a semble-t-il poussé la FTH à exprimer à travers un communiqué dont nous venons de recevoir une copie, son indignation : « des propos fallacieux et infondés tenus par le député Moncef Sallami, lors de son intervention à l’Assemblée des Représentants du Peuple, à l’occasion de la discussion sur la loi des finances complémentaire pour l’année 2015. »

 

La FTH a, d’un autre côté, appelé Sallami « à retirer ses propos et à présenter publiquement ses excuses. Faute de quoi, elle se réserve le droit de prendre les mesures qu’elle jugera adéquates. »