Secteur laitier: Est-ce la fin du calvaire ?

 

 

Vital par excellence, le secteur du lait connait des années de vaches maigres ; et pourtant nos vaches laitières sont loin d’être des vaches maigres avec une production qui dépasse de très, très loin nos besoins.

 

Cette situation somme toute rocambolesque a eu des incidences négatives sur le secteur où on enregistre chaque jour la destruction d’énormes quantités de lait, ce qui a entrainé  une multitude de revendications émanant des gens du secteur comme en témoigne le sit-in observé aujourd’hui par le syndicat des centres de collecte de lait devant le siège du ministère du Commerce où ils ont rencontré le ministre Mohsen Hassen.

 

Espace Manager a contacté le président de la chambre en question, Saadallah Khalfaoui, pour en savoir plus sur la situation, les raisons  du sit-in et les résultats de la rencontre avec le ministre du commerce ?

 

Pour ce qui est des raisons du sit-in, Saadallah a indiqué  que ce mouvement vise à sensibiliser l’autorité de tutelle sur la précarité de la situation. "Nos demandes se résument en un point essentiel, à savoir que les centrales laitières ne se limitent plus à un quota déterminé et qu'elles admettent toutes les quantités sans restriction. D'autre part, nous demandons que l’Etat  accorde une subvention pour les exportations pour s’aligner sur les offres européennes et absorber ainsi l’excédent de la production nationale", a-t-il dit.

 

Quant à la rencontre avec Mohsen Hassen, Saadallah la qualifie de fructueuse étant donné que le ministre a répondu par l’affirmative à toutes les demandes du secteur.

 

Notons que le ministre du Commerce et avant de rencontrer la chambre des centres de collecte,  était intervenu sur les ondes de la radio nationale et de radio mosaïque FM où il avait annoncé les mesures prises en faveur du secteur laitier et qui se résument comme suit: l’annulation de l'autorisation spéciale pour l'export des produits laitiers et l'attribution d'une subvention aux exportateurs de lait.

 

Il a ajouté que les informations qui circulent à propos de grandes quantités de lait détruites quotidiennement et qui seraient de l’ordre de 300.00 milles litres, ne dépassent pas en réalité les 10.000 litres.