Slaheddine Maoui parle d’un « drame shakespearien”

L’annonce de la démission de Chafik Sarsar de la présidence de l’Instance supérieure indépendante des élections (ISIE) a surpris tout le monde en Tunisie où chacun y va du sien pour interpréter, s’interroger sur les motifs de cette annonce. Bref, c’est une sensation de panique qui prévaut après cette démission
Slaheddine Maoui, homme de communication par excellence de par les hauts postes de responsabilités qu’il a occupés dans le monde médiatique et diplomatique, évoque un véritable séisme politique et qualifie l’événement de « drame shakespearien ».
Il affirme, aussi, que c’est « un événement annonciateur de graves dysfonctionnements institutionnels qui risquent de mener le pays à une sorte d'impasse démocratique! »
Et comme cela survient, juste à la veille du discours très attendu du Chef de l'Etat, ajoute t-il, la barre des attentes est, désormais, placée au plus haut niveau… « A tel point qu'on n'attend plus le discours d'un Président, mais la parole d'un Messie! », selon ses propres termes.
Et de conclure en substance : « Maintenant, à croire Shakespeare, ‘aux maux désespérés, il faut des remèdes désespérés, ou il n'en faut pas du tout! ».

N.H