Taieb Baccouche crie à la machination

Taieb Baccouche crie à la machination

 

Devant la cabale qui le vise et qui a pour objet de mettre un terme à son mandat à la tête du secrétariat général de l’Union du Maghreb arabe, Taieb Baccouche secrétaire général de l’UMA a publié samedi une longue mise au point où il pointe du doigt une campagne de dénigrement orchestrée à son encontre par un journal électronique diffusant ses informations à partir de la France et qui a des agendas partiaux.

Il parle de contre-vérités qui sont portées contre lui pour déstabiliser l’organisation qu’il préside pour jeter le trouble sur les efforts qu’il déploie en vue de la dynamiser. « Les mensonges et les contre-vérités colportés visent à porter atteinte à l’autorité de l’Etat tunisien, au prestige de ses hommes et à leur crédibilité auprès de leurs frères maghrébins.

Le Secrétaire général de l’UMA revient point par point sur ces contre-vérités. Ainsi s’agissant du fait qu’il n’a pas été reçu par le Roi Mohamed VI du Maroc il a expliqué qu’il a eu l’honneur de rencontrer le souverain chérifien à plusieurs reprises au cours des cérémonies auxquelles il a été convié. S’il n’a pas eu d’audience officielle avec le Roi du Maroc c’est qu’il ne l’a pas demandé puisque depuis sa prise de fonction le 1er août 2016, le souverain était très occupé par ses voyages officiels en Afrique en vue du retour du Maroc à l’Union africaine qui fut pour une priorité, puis depuis le mois d’octobre le Maroc est sans gouvernement suite aux élections législatives.

S’agissant de l’Algérie où on lui reproche d’avoir voté contre ce pays en 1986 alors qu’il était secrétaire général de l’UGTT, il a repoussé cette accusation car cette année-là il n’assumait plus une fonction dirigeante au sein de la centrale ouvrière tunisienne.

Concernant le refus opposé par le président du conseil européen Donald Tusk et le président de la Commission européenne Jean Claude Juncker à le recevoir il dit qu’il n’a jamais sollicité d’entretien ni avec l’un ni avec l’autre.

Taieb Baccouche a beau émettre une mise au point, le trouble demeure car il ne lui revient pas seulement de diffuser un démenti, il est essentiel que la présidence de la république ou le ministère des affaires étrangères viennent à sa rescousse. Leur silence équivaut approbation des rumeurs de limogeage colportées contre lui.

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