Tunisie: Maya JRIBI visite la ville de Jerissa

A l’approche de la date historique du 23 octobre, le Parti démocrate progressiste (PDP) continue son activité et multiplie les contacts avec les

citoyens où qu’ils soient. Aussi, sa Secrétaire générale, Maya JRIBI, s’est-elle rendue hier dans le Nord-Ouest, précisément dans la petite et paisible ville de Jerissa.

L’accueil réservé à la Secrétaire générale du PDP aura été chaleureux, spontané et convivial à la fois, sinon événementiel, comme n’ont pas manqué de l’affirmer bon nombre des habitants de cette bourgade, dans la mesure où il s’agit du premier parti qui leur a rendu visite « depuis une éternité », comme aurait tenu à témoigner un vieux bonhomme, un ancien ouvrier de la mine qui faisait la fierté de cette ville, mais qui a perdu beaucoup de son aura et de son lustre. Du moins elle aurait perdu sa capacité ouvrière.

Ce qui explique que la Secrétaire générale du PDP, convaincue du contact direct, autrement dit du contact humain, a tenu à visiter cette mine entourée d’une foule qui a tenu, elle, à marquer ce moment historique et exprimer sa gratitude pour ce geste révélant les convictions du PDP, celles d’écouter le peuple, notamment celui des régions longtemps marginalisées, voire pénalisées des années durant.

Une mine, d’ailleurs, dont une bonne partie est complètement délabrée, mais qui continue malgré tout sa production grâce à la bonne volonté des soixante (60) ouvriers, tout le personnel actuel de cette entreprise. Une entreprise qui a accueilli à un certain moment pas moins de trois mille huit cents (3800) salariés, dont mille deux cents (1200) ont quitté ce bas monde, une grande majorité n’ayant pu survivre que peu de temps à leur retraite. Aussi, la production marche-t-elle aujourd’hui au ralenti, bien que les gens de la ville soient unanimement persuadés qu’elle pourrait valoir beaucoup mieux.

Pour preuve, affirment-ils, le gisement y encore enfoui pourrait constituer une réserve pour des dizaines d’années.

Poursuivant sa randonnée à travers la ville, la Secrétaire générale du PDP est allée également visiter le dispensaire, pompeusement baptisé « Centre hospitalier pour la prévention et les soins ». Mais s’agissant en réalité d’une minuscule unité dépourvue du minimum requis pour « prévenir et soigner » ! Là encore, Maya JRIBI n’a pas manqué de s’entretenir longuement avec le personnel réduit du dispensaire et écouter attentivement ses doléances.

Avant de terminer cette visite territoriale, elle est allée par la suite s’enquérir de l’état d’une usine d’outillage, spécialisée dans la confection des clés de tous genres, une entreprise qui a cessé ses activités depuis 1994, laissant au chômage pas moins de cent vingt (120) jeunes gens.

Inlassable, la Secrétaire générale du PDP a animé, pour terminer, un meeting au cours duquel le dialogue s’est poursuivi imprégné d’une certaine « complicité », d’autant que les intervenants n’ont pas hésité à énumérer les insuffisances, nombreuses par ailleurs, dont est affligée leur ville. « Des insuffisances appelant urgence », comme a tenu à le souligner la Secrétaire générale du PDP. Ne manquant pas d’exhorter les présents, enfin,, à participer activement à écrire les pages de l’histoire de la Tunisie nouvelle, en affluant le 23 octobre, vers les urnes.