Un Noir violemment tabassé par des policiers: Macron se dit "très choqué" (Vidéo)

Un Noir violemment tabassé par des policiers: Macron se dit "très choqué" (Vidéo)

Les quatre policiers mis en cause dans l'interpellation violente d'un producteur de musique, samedi dernier à Paris, ont été convoqués aujourd'hui à l'IGPN. Ils seront entendus sous le régime de la garde à vue.

Parce qu'en l'espace de quelques minutes, à peine, et sans motif apparent, il se sera retrouvé à devoir subir un véritable déchaînement de violence, en même temps qu'un orage d'insultes, débridées, à caractère raciste, Michel Zecler, s'est demandé s'il avait même à faire à de vrais policiers. Au point, d'ailleurs, qu'il appellera à l'aide les forces de l'ordre. Sauf que la police est déjà là, puisque ce sont bien trois de ses membres, un brigadier et deux gardiens de la paix qui, 5 longues minutes durant, vont le rouer de coups. 

Ou quand en pleine polémique sur le droit de filmer les forces de l'ordre en opération, et trois jours seulement après l'évacuation musclée, lundi soir, d'un camp de migrants, une nouvelle affaire de violences policières vient donc secouer l'Hexagone.  

Suite au tabassage de ce producteur de musique, samedi dernier, documenté par une vidéo largement diffusée, hier, sur les réseaux sociaux, le ministre de l’Intérieur a aussitôt été dépêché hier soir au journal télévisé. Gérald Darmanin a demandé la suspension des trois policiers incriminés et d'un quatrième soupçonné, lui, d'avoir lancé une grenade lacrymogène.

L'IGPN a par ailleurs été saisie. Et le Parquet a, pour sa part, ouvert une enquête. Mais sera-ce suffisant pour éteindre la polémique ? L'intervention, hier soir, du ministre de l'Intérieur, incarnation de la stratégie sécuritaire voulue par le chef de l'Etat, était surtout le signe d'un malaise ambiant, après cette succession de violences policières, qui aura saisi d'effroi nombre de responsables politiques, jusqu'au sommet de l'Etat.

Si les bavures à répétition ont tendance à jeter le discrédit sur toute une profession, elles pointent aussi tout le paradoxe d'une institution, l'IGPN, lorsque des policiers sont appelés à enquêter sur des violences policières.

Lire la suite

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-12h30/journal-de-12h30...

 

Votre commentaire