Aïd Al-Idha : 1.390 mille têtes de moutons de sacrifice sont disponibles pour la fête

Aïd Al-Idha : 1.390 mille têtes de moutons de sacrifice sont disponibles pour la fête

 

Un million 390 mille têtes de moutons de sacrifice sont disponibles en prévision de Aid Al-Idha, contre un million 211 mille têtes de moutons au cours de l’année précédente, soit une hausse de 15%, a affirmé jeudi, le ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Samir Taieb.

L’Etat n’a pas importé des moutons de sacrifice pour la deuxième année consécutive étant donné que l’offre du marché local est à même de couvrir les besoins, a-t-il ajouté lors d’une conférence de presse tenue sur les préparatifs de l’Aid El-Idha 2018, prévu le 21 ou le 22 Août.

Le prix référentiel de vente des moutons de sacrifice dans les points de vente organisés et contrôlés a été fixé de manière à à garantir la pérennité du secteur, tout en préservant le pouvoir d’achat du citoyen. Ainsi, le prix du moutons de moins de 40 kg est fixé à 11,5 dinar par kilogramme et à 11d/kg pour les moutons de plus de 40kg.

Taieb a indiqué que 136 points de vente sont disponibles et répartis sur 19 gouvernorats, contre 48 points de vente répartis sur 18 gouvernorats l’année dernière précisant que ces efforts d’organisation de la vente s’inscrivent e dans le cadre de la poursuite de la mise en œuvre du plan national élaboré par le département en vue de mettre à la disposition des Tunisiens des espaces aménagés, organisés et contrôle de vente des moutons et à les généraliser dans les différents gouvernorats de manière à faire face aux phénomènes de contrebande et du vol du bétail.

Quelque 367 vétérinaires sont chargés du contrôle sanitaire dans ces points de vente outre une liste de médecins vétérinaires disponibles dans 24 gouvernorats le jour de l’Aïd. Evoquant la putréfaction de la viande du mouton sacrifié, appelé phénomène des “viandes vertes” et dénoncée l’année dernière sur les réseaux sociaux, le ministre a indiqué que ce phénomène peut réapparaitre cette année, notant que140 cas ont été signalés en 2017, à cause d’une infection bactérienne due à l’opération d’abattage et le non respect des conditions sanitaires lors de cette opérations, selon ses propos.

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