Chaîne Attassia : la mise au point de Lotfi Charfeddine

Chaîne Attassia : la mise au point de Lotfi Charfeddine

 

Lotfi Charfeddine, actionnaire au capital de la chaine Attassia a affirmé dans une mise au point publiée mardi 25 juin 2019 qu’ « il n’y a pas des dessous à sa décision de céder ses parts dans le capital de la société et qu’il s’agit d’une décision ordinaire d’ordre économique et de direction pur, basée sur sa conviction de son incapacité à poursuivre et à assumer la responsabilité de cet investissement ».

Lotfi Charfeddine a réitéré son attachement à respecter les intérêts de la société, de la chaîne Attassia et du paysage médiatique et sa stabilité rappelant qu’il n’était pas derrière une quelconque confusion ou une déstabilisation de la situation actuelle et que ce qui était survenu ne le dissuadera pas des décisions légales qu’il a prises après réflexion mure et claire, selon le texte de la mise au point.

Il a ajouté qu’il avait pris part à la réunion tenue au siège de la HAICA en réponse à l’invitation qui lui a été adressée par le président de cette instance, par respect à l’égard des institutions chargées de la supervision du secteur audiovisuel et tenant compte des intérêts de la chaîne et de son public.

« J’avais cru que l’objet de l’invitation était consacré à lever l’équivoque sur les conditions entourant le processus de décision de cession de sa participation au capital de la société propriétaire de la chaine Attassia, mais l’instance a abordé au cours de la réunion la question des rapports entre les actionnaires au capital de la société »

Il a expliqué que la HAICA avait envisagé lors de la réunion des hypothèses et des bases légales qui n’existaient pas pour justifier sa tentative d'intervenir dans les mécanismes de gestion de la formation du capital de la société et du degré de respect du désir des associés de poursuivre ou non leur partenariat.

Il considère qu’il s’agit d’une question qui n’a aucun rapport avec le rôle de l’Instance ni des lois régissant ses domaines d’intervention, ni du cahier des charges approuvé pour la constitution de la société propriétaire de la chaîne ", selon le texte de la mise au point.

Lotfi Charfeddine a appelé ’’chaque partie à s’attacher aux prérogatives qui lui sont consacrées par la loi et à s’abstenir de toute interprétation ou exagération et de focaliser l’attention sur des données plus importantes et plus graves pour la scène audiovisuelle tunisienne, que l’exercice d’un associé de son droit de disposer de son argent’’.

Il a demandé ’’à toutes les parties intervenantes de faire preuve de circonspection et de reconsidérer la position juridique appropriée’’.

Il a estimé que la position de la HAICA’’peut porter atteinte à ses droits et appauvrir directement son patrimoine financier, ce qui constitue un fléau pour la société et sa chaine ainsi que pour la dynamique du paysage audiovisuel national’’.

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