"Décapitation" du ministère de l'Intérieur, cherchez les coupables

Depuis l’attentat terroriste contre le musée du Bardo, mercredi 18 mars, plusieurs voix se sont élevées pour appeler à la réintégration des anciens hauts cadres du ministère de l’intérieur limogés par le ministre éphémère,  Farhat Rajhi affublé du qualificatif « monsieur propres ».

A son tour Sihem Ben Sedrine, l’actuelle présidente de l’instance dignité et vérité,  se trouve sur la sellette parce  que accusée d’avoir été derrière la fameuse liste.

Du coup le ministre s'est trouvé décapité surtout après l'emprisonnement des anciens hauts responsables sécuritaires qui ont été plus tard libérés par la justice militaire. Au profit de qui et de quelle partie ? C’est la grande question qui taraude les esprits et tant qu’aucune enquête administrative ou judiciaire n’a été diligentée pour déterminer les responsabilités, on ne doit pas aller trop vite en besogne, d’autant plus que ni Rajhi, ni Ben Sedrine ne se sont exprimés sur cette question.  Toutefois, à chaque fois que le terrorisme frappe leurs noms reviennent toujours avec insistance. Mais jusqu’à quand vont-ils garder le silence ?