Droit de réponse à l’auteur du post scandaleux envers Feu Slim Chaker

Droit de réponse à l’auteur du post scandaleux envers Feu Slim Chaker

Suite à notre article relatif à l’arrestation de l’auteur du statut scandaleux envers Feu Slim Chaker, l’intéressé Sleheddin Kchouk nous a fait parvenir une réponse en plus en plus de 630 mots alors que notre article n’en contient que 136. Par respect aux règles de la déontologie, nous allons en publier quelques éléments. Nous nous attendions à des excuses de sa part pour le tort qu’il avait causé à la mémoire du défunt à sa famille et à ses amis, mais il n’en fut rien. Au contraire, il nous a accusés d’avoir publié des « informations diffamatoires relatives à sa personne, à sa fonction politique et à son statut juridique international ». Et même qu’il nous doit des excuses d’avoir titré sur son arrestation, alors qu’il se la coule douce à Paris, nous nous étonnons que quelqu’un qui se présente comme un président d’un parti politique légalement reconnu, puisse être aussi haineux et vindicatif à l’égard de ses adversaires politiques.

Savoir reconnaitre ses erreurs et s’excuser, voilà ce que c’est être un président d'un parti politique digne de ce nom. Mais « l’humilité est l’apanage des grands ».

Voici  sa réponse, sachant que nous nous sommes limités uniquement aux parties qui se rapportent à notre article, le reste ne concerne que lui :

"Dans votre « article », vous affirmez que j'ai été arrêté. Il est à noter que le kidnapping qui a eu lieu au domicile de ma famille hier 18h heure locale a été fait sur la personne de mon père Monsieur Kchouk Mohamed, âgé de 70 ans, diabétique et depuis des années sous dialyses. Ce rapt, indigne d'une Tunisie post révolutionnaire, effectué par la garde nationale de Bizerte, n'avait pour but que d'obtenir des informations sur ma personne…

Par ailleurs, dans votre « article » vous vous exprimez en ces termes me concernant : « qui se dit président du parti les pirates ». Vous me voyez étonnés de constater que malgré les centaines de morts tombés pour le Pays et ses libertés, dont celle d'expression pour laquelle mon parti œuvre, des journalistes professionnels manquent à ce point de sens de l'investigation.

Sachez Messieurs que le parti « des pirates » n'existe pas. Il s'agit du « parti pirate tunisien » formé le 27 septembre 2010, et dont le visa a été accordé par la présidence du gouvernement le 12 mars 2012. Mon statut de Président de Parti figure dans les textes législatifs que je vous laisse soin de consulter, puisque tel est censé être votre métier. Sachez Messieurs que c'est suite à mon activité politique, mes prises de positions militantes et mes actions que j'ai été contraint de demander le statut international de réfugié politique comme me le permettait la Convention internationale du 28 juillet 1951, dont notre Pays est signataire depuis le 24 octobre 1957".

  Sleheddin Kchouk,( Président du Parti Pirate Tunisien)

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