Encore un 7 Novembre....

Encore un 7 Novembre....

Il s'agit bien d'un 7 novembre. En ce jour, Trump ne veux pas s'avouer vaincu. Il se prend pour un invincible. Bourguiba, un 7 novembre du siècle dernier, a prononcé un discours ayant pour thème le théâtre. Il y a de quoi, tout n'était qu'une mise en scène, rien de réel, rien de vrai. A l'aube du 7 Novembre 1987, après 30 ans de règne, alors qu'on devait célébrer la "journée nationale du théâtre" pour commémorer comme chaque année le "discours historique" du leader, on a procédé à un "changement" de président.

Ainsi, Ben Ali a chassé Bouguiba, auto proclamé président à vie, de la présidence. Bouguiba se croyait incontournable, indispensable et indétrônable. 23 ans après, à Tunis, la capitale, à l'apogée du soulèvement populaire, les rassemblements avaient lieu devant le théâtre de la ville de Tunis, situé à l'Avenue Bourguiba. En cette avenue, les manifestants scandaient en chœur, à l'adresse du général président, "dégage".

Ben Ali a prétendu qu'on l'a trompé. Il n'a reconnu ni ses limites et ni ses erreurs. Ben Ali, sûre de son pouvoir, a présidé l'Etat comme un parrain intraitable. Il a gouverné par "effets d'annonces " pour leurrer un peuple soumis et terrifié.

Pour preuve, jusqu'à ce jour, la culture à titre d'exemple, n'est qu'un amuse gueule et le ministère de tutelle, depuis belle lurette, est squatté par des artistes de couloirs et des fonctionnaires de la culture formatés par la servitude.

Par conséquent, ce ministère n'est qu'un ministère de la bouffonnerie, d'ailleurs déconsidéré par le gouvernement même! En 1911, comme ce jour, le 7 novembre fussent les événements du Jellaz, jamais célébrés.

D'une part, Bourguiba n'y était pas et d'autre part, du temps de Ben Ali, on les a sciemment occultés comme quoi un 7 Novembre peut cacher un autre; et tant pis pour les martyrs de la nation!

En ce 7 novembre 1911, la France coloniale a commis un crime d'état. Elle a réprimé dans le sang une manifestation et guillotiné ses leaders "indigènes ". Durant 80 ans, de 1881 à la guerre de Bizerte en 1961, la France s'est comportée en Tunisie comme un état terroriste. Elle a procédé de la sorte là où elle s'est installée.

 Aujourd'hui, elle veut refouler nos compatriotes suspectés, entre autres, d'être porteurs du germe du terrorisme.

 Aujourd'hui, 7 novembre 2020, le ministre français de l'intérieur fini sa visite en Tunisie pour entériner un accord de refoulement des tunisiens clandestins immigrés en France, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. L'arrogance à la française n'a pas de limites. N'est-ce pas?!

Comme Bourguiba, Ben Ali et Trump, la France, obstinée et imbue, aveuglée par son opportunisme et égocentrisme, ne voit pas les choses venir. Elle se comporte en donneur de leçons et parrain de ses anciennes colonies.

Les temps ont changé mais pas la France. Elle persiste et signe.

Aujourd'hui, encore un 7 novembre, le pays de l'oncle Sam, a un nouveau vice-président. En la personne de Kamala Harris, une afro-américaine issue de l'immigration.

 Ainsi, si Biden, le président catholique fraîchement élu disparaît de quelque manière que ce soit, elle se retrouvera à la tête des USA. Une première, n'est-ce pas? Aujourd'hui les USA connaissent ainsi, un vrai changement. Un air de renouveau se fait sentir; comme de la fraîcheur. Ça, c'est du vrai est loin d'être une mise en scène. Seulement, il ne faut pas se faire d'illusions.

Ce qui ne risque pas de changer aux USA, est le devoir de soutenir et de protéger l'état sioniste. Les arabes, il ne faut pas l'oublier.

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