France : A l’approche des élections présidentielles de 2017, l’Islam est de nouveau pointé du doigt

France : A l’approche des élections présidentielles de 2017, l’Islam est de nouveau pointé du doigt
 
 
A quelques mois des élections présidentielles de 2017, en France, l’Islam continue de susciter la polémique. Entre provocation et indignation, les discours s’enchainent  sur ce sujet constamment pointé du doigt. 
 
En effet, l’une des figures de la Droite française et ancienne députée du parti Les Républicains, Nadine Morano, a une encore bondi sa carte de la provocation, en déclarant sur les ondes de RMC « qu’il y a une invasion massive arabo-musulmane. Je ne veux pas que la France devienne musulmane », ajoutant que cette « invasion » met en « danger la cohésion et l’équilibre culturel de la France », appelant à « rééquilibrer l’immigration » afin de remédier à ce phénomène.
 
Une affirmation qui ne fait que réaffirmer la droitisation des discours des politiques français, à l’instar de Nicolas Sarkozy, ancien président de la République française, Marine Le Pen et bien d’autres encore qui n’ont manqué aucune occasion pour s’attaquer avec virulence à l’Islam.
 
Par ailleurs, le Premier ministre Français issu du parti Socialiste, Manuel Valls, a tenu récemment un discours rationnel sur la question attestant que les musulmans de France sont « les otages du salafisme et du fondamentalisme », et que l’Islam ne constitue aucunement « une injure à la laïcité ».
Il a également affirmé suite à l’attentat de Nice que «L’islam suscite encore des incompréhensions, des a priori, du rejet chez une partie de nos concitoyens, des amalgames… ».
 
C’est grâce à des propos pesés que Valls a réaffirmé que « l’islam est en France pour y rester. C’est la deuxième religion de notre pays. Il faut donc mener le combat des consciences, et faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. Et pour gagner ce combat, c’est à chacun de prendre ses responsabilités », et ce en évitant de porter des jugements hâtifs, en appelant à « nommer l’ennemi », comme il le se le doit « ce sont des extrémistes… Il faut le dire, tout cela n’est pas l’islam », a-t-il attesté.
 

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