FTDES : Rôle du secteur bancaire dans le financement des investissements et des projets

FTDES : Rôle du secteur bancaire dans le financement des investissements et des projets

Une étude élaborée par le Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES), sur « les problématiques du financement de l’économie », a démontré que le secteur bancaire doit jouer pleinement son rôle dans le financement des investissements et des projets.

A cet égard, cette étude a appelé à une transformation profonde du système bancaire tunisien afin d’accroître ses performances dans le domaine du financement de l’économie, des particuliers et des petites et moyennes entreprises (PME). Elle a aussi proposé l’activation de l’économie sociale et solidaire (ESS), susceptible d’être un levier pour booster l’épargne et l’investissement en Tunisie. 

En outre, la même source a recommandé la nécessité d’améliorer les performances du système bancaire en vue d’atteindre le niveau de certains pays dans lesquels les crédits représentent plus de 100% du PIB. Elle a ainsi recommandé la réduction du recours à la dette extérieure à travers l’amélioration du rendement du secteur bancaire et l’amélioration de la petite épargne par la dynamisation de lESS.

A noter que cette étude du FTDES a été élaborée par cinq économistes : Abdejalil Bedoui, Zied Saadaoui, Mongi Mokadem, Mohamed Sami,Nebiet Nourel et Houda Jelassi. Elle comporte six parties. Il s'agit de : 

-  Historique du problème du financement et sa relation avec les composantes du modèle de développement; 

- Analyse abordant le bilan de la contribution du système bancaire tunisien au financement de l’économie tunisienne et focalisée sur la nécessité d’une profonde transformation du système bancaire afin d’accroître ses performances dans le domaine du financement de l’économie, des particuliers et des PME;

- Diagnostique sur la contribution du financement extérieur dans la consolidation du développement de la Tunisie pour l’intégration croissante de l’économie tunisienne dans l’économie mondiale en soulignant sa contribution limitée;

- Nécessité de promouvoir l’épargne nationale en tant que moyen essentiel de financement des investissements et de consolidation du processus de développement en entreprenant une réforme fiscale audacieuse, augmentant les ressources non fiscales, rationalisant les dépenses publiques et développant l’épargne populaire à l’effet de réduire l’écart croissant entre le taux d’épargne dans le PIB et le taux d’investissements qui a atteint 9% en 2020;

- Nécessité de développer une ESS comme source supplémentaire de financement et un élément important pour enrichir le tissu économique et institutionnel, en augmentant le rythme de la création de richesses et renforçant la voie du développement;

- Question de la microfinance abordée comme moyen d’accroître l’intégration financière des catégories des personnes exclues du circuit économique et de diffuser une culture d’initiative, de prise de risque et de lutte contre la pauvreté et la marginalisation.

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