Hatem Ben Salem à la tête de l'Institut des études stratégiques

Hatem Ben Salem à la tête de l'Institut des études stratégiques

 

Le Présidnet de la République Béji Caid essebsi a nommé l’ancien ministre de l’éducation Hatem Ben Salem à la tête de l’Institut tunisien des études stratégiques, poste laissé vacant après le départ de Tarek Kahlaoui. Ce faisant, il a fait le choix de la compétence. Cette institution qui relève de la présidence de la république, a été créée en vertu de la loi du 25 Octobre 1993. « Elle assume une mission de recherche, d'étude, d'analyse à court et à long termes de prospection sur toutes les questions se rapportant à des évènements et des développements aux niveaux national et international, qui sont susceptibles d'être liés au processus de développement de la société tunisienne ». Depuis sa création, elle a vu se succéder d’anciens ministres, universitaires de leur état, comme Sadok Chaabane, Zouhaier M’dhaffar,  Taieb Hadhri, Salah Hannachi…

Hatem Ben Salem en fait partie. Docteur d'État en droit de la faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Paris, il est agrégé en droit public de la faculté de droit et des sciences politiques et économiques de Tunis. Il occupé plusieurs postes diplomatiques et dans le gouvernement. 

Il a été ambassadeur de la Tunisie, successivement au Sénégal, en Guinée, en Gambie, au Cap-Vert et en Turquie, avant d’^ter nommé  de 2000 à 2002, comme  ambassadeur représentant permanent de la Tunisie auprès de l'Organisation des Nations unies à Genève

Le 16 septembre 2002, il est nommé coordinateur général des droits de l'homme au ministère de la Justice et des Droits de l'homme et un an après, il  devient secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires étrangères chargé des affaires maghrébines et africaines. Le 10 novembre 2004, il est désigné secrétaire d'État auprès du même ministre, chargé cette fois des Affaires européennes1, avant de devenir le 29 août 2008 ministre de l'Éducation et de la Formation,  poste qu'il occupe jusqu'à 14 janvier 2011.

Sa nomination a été favorablement accueillie dans les milieux politique et universitaire. C’est une reconnaissance pour la valeur des gens et une réhabilitation pour homme connu pour son sérieux, son intégrité et sa vaste connaissance des problèmes de l’heure. Il saura, sans aucun doute, donner à cette institution l’aura qu’elle mérite et lui infuser un sang neuf.