Journées de l’entreprise 2022: Souveraineté économique et budgétaire, libertés et sécurité sous la loupe 

 Journées de l’entreprise 2022: Souveraineté économique et budgétaire, libertés et sécurité sous la loupe 

Sous le haut patronage du Président de la République Tunisienne, Kais Saied, l’Institut Arabe des Chefs d'Entreprises (IACE) organise la 36 ème édition des Journées de l’Entreprise, les 08, 09 et 10 décembre 2022 à Sousse, et ce, sur le thème :« L’Entreprise et la Sécurité : Libertés et Souveraineté ».

Pour présenter la programmation et les thématiques à débattre, une conférence de presse a été organisée, aujourd’hui, en présence de Taieb Bayahi, président, de l’IACE, Majdi Hassan, Directeur Exécutif de l’IACE, Zoubeir Chaieb, Coordinateur des Journées de l’Entreprise et des représentants des médias.
 
Organisation et régulation des marchés

La préservation du pouvoir d’achat et des capacités de production, la fixation des prix, la maîtrise des circuits de distribution ont engendré des accusations de spéculation desquelles relèvent des questions d’organisation et de régulation des marchés, des questions économiques devenues des problèmes de sécurité et de souveraineté. A cet égard, la question de « L’organisation et la régulation des marchés : Liberté et Sécurité » sera débattue à la soirée du 08 décembre lors du Panel Introductif des Journées de l’Entreprise.

Ce Panel sera présidé par Fadhila Rabhi, ministre du Commerce, Yasser Akkaoui, DG d’Exécutive Magazine (Liban) et Mohamed Rekik, DG de la Rose Blanche.

La première journée (9 décembre) de cet événement de grande envergure nationale et internationale, sera inaugurée par Nejla Bouden, Cheffe du Gouvernement, Taieb Bayahi et Zoubeir Chaieb. 

Souveraineté économique :priorités et exigences

La sécurité alimentaire, énergétique et hydrique est à la fois une priorité et un élément important pour la sécurité nationale avec des implications directes dans l’orientation des relations internationales et des politiques économiques. Le rôle de l’Etat interventionniste sous couvert de souveraineté peut dériver vers une économie dirigiste et limite ainsi la fonction entrepreneuriale et le fonctionnement régulier des marchés. En ce sens, la question de « la souveraineté économique : Priorités et Exigences » sera débattue lors du premier panel de la même journée. 

Il sera rehaussé par la participation de Matteo Renzi, Ancien Premier Ministre de l’Italie, Keun Lee, Vice-président du Conseil Economique National pour le Président de la Corée du Sud, Hédi Larbi, Ancien Ministre Tunisien de l’Équipement, de l'Aménagement du Territoire et du Développement Durable et Tarek Tawfik, Vice-président de la Fédération des Industries (Egypte). 

Nouvelles contraintes…nouvelles stratégies de l’entreprise

Lors du deuxième panel, la thématique de « Nouvelles Contraintes, Nouvelles Stratégies de l’Entreprise » sera débattu par les panelistes suivants : Samir Saied, ministre Tunisien de l’Economie et de la Planification, Noureddine Hajji, Managing Partner EY, Kateryna Glazkova, Directrice Exécutive de l’Union des Entrepreneurs (Ukraine), Greg Simpson, Directeur de la Région MENA au Centre pour l'Entreprise Privée Internationale (USA) et Rabeb Fersi, Co-Fondatrice et CEO d’Ifarming-Tunisia.

L’accent sera mis sur le problème fondamental des crises actuellement vécues. Il s’agit de la stagnation de la consommation mondiale combinée à la pression continue sur les matières premières et une inflation qui n’épargne aucun pays.Bien que les politiques de relance classiques expansionnistes aient montré leurs limites, et n’aient pas trouvé de solutions pour la reprise de la demande. Une réflexion plus profonde s’impose autant au niveau des pays qu’au niveau des entreprises pour revoir leurs modèles économiques

Troubles sociaux et pérennité de l’entreprise

Une Session spéciale sera organisée en fin d’après-midi du 09 décembre,consacrée aux « Troubles Sociaux et Pérennité de l’Entreprise ». A noter que les tensions sociales sont la résultante de la situation actuelle de l'économie et susceptibles de réactiver des décisions populistes. Ce constat nécessite d'aller au-delà des politiques sociales traditionnelles et de parler d'un modèle social progressif, innovant et inclusif en tenant compte des contraintes économiques et budgétaires du pays.

Cette Session sera présidée par Noureddine Taboubi, Secrétaire Général de l’UGTT, Habib Kchaou, Ancien ministre Tunisien de la Santé Publique et des Affaires Sociales, Abdelbasset Ben Hassen, président de l'Institut Arabe des Droits de l'Homme et Khaled Sellami, DG d’Essilor Sivo.
 
Sans oublier les Sessions parallèles qui vont débattre les questions suivantes : Quelles opportunités d'investissement en période de crise ?Quels modes de financement adopter face à la hausse des taux et au resserrement monétaire ?Quel plan social évoquer en période de stagflation ?

Cybersecurity

La Session spéciale de la deuxième journée (10 décembre)portera sur le thème : « Cybersecurity ». En fait, la situation économique critique ne devrait pas occulter la problématique posée par la digitalisation de l’économie, le risque de cyberattaques est de plus en plus présent, menaçant la souveraineté numérique à l'heure où la virtualisation de l'économie et des monnaies s'installe.

Y prendront part Nizar Ben Neji, ministre Tunisien des Technologies de la Communication, Olaya Ghenia, Directrice de la Sécurité Système d'Information à la STEG, Lasaâd Ben Dhiab, PDG de Tunisie Télécom, Mohamed Wassel Belhadj, Expert en Digitale et IT - KPMG et Youssef Khazri, Responsable Régional de la Sécurité de l'Information au DRÄXLMAIER Group. 

Souveraineté budgétaire et sécurité des paiements 

Le Panel de Clôture portera sur le thème :« Souveraineté budgétaire et sécurité des paiements ». En effet, l’augmentation soutenue des taux directeurs ainsi que la volatilité des principales monnaies soulèvent la question de l’indépendance de la politique monétaire et sa relation étroite avec le financement du déficit budgétaire. La souveraineté budgétaire est une question clé qui ne peut que définir le degré d’interventionnisme de l’Etat dans l’économie et définir les mécanismes de réponses disponibles à la fois à l’inflation et à la récession économique.

Ce dernier panel sera présidé par Sihem Boughdiri Nemsia, ministre Tunisienne des Finances, Marouane El Abassi, Gouverneur de la BCT, Marc Gerard, Représentant Résident du FMI en Tunisie et Walid Bel Hadj Amor, Vice-président de l’IACE. 

Imen Zine
 

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