Le premier ministre français : le terrorisme veut « abattre le régime démocratique en Tunisie »

Le premier ministre français : le terrorisme veut « abattre le régime démocratique en Tunisie »

 

Dans une interview publiée ce vendredi dans le journal la Presse et conduite par Amel Zaibi, le premier ministre français, Bernard Cazeneuve qui effectue une visite en Tunisie les 6 et 7 avril a déclaré être porteur « d’un message d’amitié et de solidarité de la France à l’égard de la Tunisie nouvelle face aux défis que sa démocratie doit relever ». Parmi ces défis, figurent notamment le terrorisme qui veut abattre le régime démocratique tunisien et les enjeux économiques et sociaux ».

Cazeneuve a souligné « le caractère exceptionnel de la relation franco-tunisienne » qui « doit perdurer et se renforcer ». L’expérience démocratique tunisienne » a-t-il ajouté « a une résonance qui dépasse ses frontières. Elle est unique et portée par une société civile exigeante et un peuple vigilant. Elle est source d’espoir et de stabilisation pour toute la région ». Après avoir rappelé que « la France est le premier partenaire économique de la Tunisie, et le premier bailleur bilatéral de la Tunisie avec 2,5 milliards d’euros de soutien, toutes aides confondues, pour la période 2010-2020 » il a affirmé que « la priorité doit demeurer la sécurité et la défense, car sans sécurité, pas de tourisme, pas de relance de l’économie ».

Pour le premier ministre français qui a été ministre de l’intérieur dans le gouvernement Valls avant de lui succéder à Matignon, « la menace terroriste reste très élevée en Tunisie, comme dans de nombreux pays, y compris en Europe. Je constate toutefois que la situation sécuritaire s’est améliorée et je tiens à saluer les efforts accomplis par les autorités tunisiennes. Les forces tunisiennes de défense et de sécurité conduisent un travail remarquable et nous continuerons d’être à leurs côtés ». Il a indiqué que « pour relancer le secteur touristique, certaines pistes, qui ne concernent pas toutes l’aspect sécuritaire, pourraient néanmoins être explorées, comme la mise à niveau des infrastructures ou encore la diversification de l’offre – la Tunisie dispose par exemple d’atouts considérables sur le plan culturel, de par la richesse de son histoire. A ce titre, plusieurs partenaires, dont la France, sont disposés à aider à la restructuration du secteur ». 

Lire l’interview intégrale de sa source :
http://www.lapresse.tn/component/nationals/?task=article&id=129087

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