Le redémarrage de l’économie sera un processus lent, progressif et difficile

Le redémarrage de l’économie sera un processus lent, progressif et difficile

Par Amine Ben Gamra

Un rebond économique se profile à l’horizon, mais la situation s’annonce difficile à court terme et ne peut s’améliorer avant la deuxième moitié de 2021, voire même en 2022.

La Chine a déjà repris ses activités à un niveau estimé entre 80 et 90 % de sa capacité économique, mais les États-Unis et certains autres pays développés comme l’Italie et le Canada commencent à peine à rouvrir des pans de leur économie et, dans de nombreux cas, nul ne sait combien de temps il faudra à ces économies pour tourner de nouveau à plein régime ni ce que cela signifiera, car la pandémie a marqué nos habitudes de consommation. 
Le produit intérieur brut (PIB) mondial devrait revenir aux niveaux d’avant la crise d’ici la fin de 2021, anticipe l’OCDE.

D’une certaine manière, le marché est en avance sur lui-même. Mais un redémarrage sera un processus lent, progressif et, à bien des égards, plus difficile.

En Tunisie, à court terme, les choses ne seront pas aussi bonnes qu’on aurait pu l’espérer, mais dans l’ensemble, je pense que nous sommes probablement sur la bonne voie pour voir, lentement, davantage d’éléments positifs au fil de l’année. Nous sommes au milieu d’une reprise économique, mais la rapidité avec laquelle cette reprise s’installera dépendra de la capacité du pays à maîtriser la pandémie. Les vaccins joueront un rôle essentiel.

L’important, c’est de bien nous préparer pour réussir le redémarrage de nos activités et la relance de notre économie.

Cette crise nous a appris à être très modestes. Personne ne sait ce qui va se passer demain. Personne n’arrive à se projeter dans l’avenir. 

Amine BEN GAMRA
Expert-Comptable
Commissaire Aux Comptes
Membre de l'Ordre des Experts Comptable de Tunisie

 

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